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L'orgasme de ma Cousine (t) ric

Intelligence artificielle

- Transport en commun (t) -

Comme chaque matin, je m’engouffre dans le RER, ainsi que des milliers d’autres banlieusards. Des milliers de solitudes entassées dans un wagon… ? Pas sûr… !

Chacun a ses habitudes, et peu à peu, des visages deviennent familiers. On se parle peu, il est vrai, mais on finit par se connaître de vue.

Parfois, une brève relation s’amorce. Quelques minutes entre deux stations, pleines de mystères, ou de promesses.

L’imagination prend alors le relais. L’esprit vagabonde et se plaît à combler les trous.

Un puzzle se construit autour d’un visage ou d’une attitude. Pour moi, c’est le fétiche qui exalte au travers de ces rencontres. Je ne laisse donc jamais passer une occasion de chercher du regard celle dont je pourrais contempler les chaussures.

Parmi celles qui ont attiré mon attention, une, excitait plus particulièrement mon imagination, et pour cause, elle présentait tous les symptômes.

 

Elle portait toujours de superbes talons hauts, et semblait prendre beaucoup de plaisir à sentir les regards se poser sur eux.

Une jolie paire d’escarpins, et mon esprit divague sur des chemins dont je pensais bien que je ne les emprunterais jamais autrement qu’en rêve.

Un jour elle vint s’asseoir en face de moi. Après un moment, elle me sourit et nous fîmes connaissance. Le voyage passa très vite ce jour-là. Je l’avais imaginée assez hautaine, elle affichait de la réserve, mais était finalement très abordable et sympathique.

Notre train entrait en gare et nous descendîmes en discutant.

J’allais prendre congé lorsqu’elle parut chercher ses mots. Après quelques instants, elle se décida enfin.

- J’ai une question qui me brûle les lèvres, mais je ne sais pas trop comment m’y prendre pour vous la poser. Elle est très indiscrète.

- Ah bon, répondis-je, dites toujours.

- En fait, cela fait quelques temps que je souhaitais faire votre connaissance.

Devant ma surprise elle hésita encore un instant, puis se décida.

- Eh bien voilà… J’aimerais beaucoup savoir ce que vous pensez de mes chaussures… ?

J’eus la sensation d’un coup de poing à l’estomac et je ne su quoi répondre.

- Ne soyez pas choqué par ma question, je sais que cela peut vous surprendre mais j’aimerais que vous me répondiez franchement. En fait, j’avais déjà remarqué que vous m’observiez et je me suis demandée si vous n’étiez pas amateur de ce genre de chose.

- Je vous avoue que vous me cueillez un peu à froid, rétorquais-je. Vous me gênez beaucoup. Mais qu’entendez-vous par amateur ?

M’adressant un sourire entendu, elle effectua quelques pas vers la sortie, puis se retournant vers moi, poursuivit.

-Vous savez, il n’y a absolument aucun mal à apprécier ce qui est beau. Ce que je veux simplement vous dire, c’est que nous avons ce point en commun, et j’aurais aimé en discuter avec vous.

Machinalement, je baissai la tête. J’aperçus alors ses jolis talons hauts, si hauts qu’elle donnait l’impression d’être en perpétuel déséquilibre. Elle reprit alors.

- Vous ne les trouvez pas belles ?

- Si, bien sûr, répondis-je. J’avoue que j’y suis très sensible, Cela répond tout à fait à une certaine idée que je me fais de l’érotisme.

Elle hésita encore un instant, puis lâcha :

- Plutôt que de rester plantés là, pourquoi ne m’accompagneriez-vous pas chez moi. Nous serions plus tranquilles pour discuter et pour regarder mes chaussures d’un peu plus près.

Elle avait prononcé ces mots avec une tonne de sous-entendus. Je ne trouvai rien d’autre à répondre qu’un « pourquoi pas » qui dissimulait mal mon trouble.

Je la suivis pourtant, incapable de résister à sa proposition.

Lorsque nous arrivâmes, Patricia me pria de m’installer confortablement, pendant qu’elle préparait un café.

Lorsqu’elle revint s’installer, elle me lança:

- Si je comprends bien, j’avais vu juste ! Puis d’un air espiègle. J’espère que vous ne vous sentez pas trop mal à l’aise. J’imagine qu’il est assez difficile d’aborder le sujet, mais je peux vous assurer que la passion des chaussures est assez répandue.

Je tentai laborieusement de lui répondre.

- Je dois reconnaître que j’ai été assez surpris par votre proposition. Rétrospectivement, j’ai un peu honte à l’idée que cela se voyait autant.

Pendant ce temps, Patricia se livrait à un véritable ballet de croisement de jambes. Je ne pus évidemment pas me retenir de la regarder faire. Constatant mon trouble, elle reprit en riant.

- Détendez-vous, nous sommes sur la même longueur d’onde, non ? Vous pouvez me regarder sans être gêné.

- J’avoue que je suis très troublé, répondis-je. Je n’aurais jamais imaginé me retrouver chez vous pour discuter de mon intérêt pour les chaussures.

- Si je comprends bien, c’est la première fois. Reprit-elle

- Tout à fait. Lui répondis-je.

- En somme, c’est à moi que revient la charge de vous initier en quelque sorte, ce qui n’est d’ailleurs pas pour me déplaire.

A ces mots, Patricia se leva et vînt s’asseoir à mon côté sur le canapé. Je réalisai à peine la portée de ses propos lorsqu’elle se pencha et laissa glisser sa main le long de sa jambe, m’invitant à la suivre du regard.

- Maintenant que nous avons un peu mieux fait connaissance, que diriez vous de profiter d’une petite visite guidée ? .
L’escarpin était déjà dans sa main, tandis qu’elle se rapprochait de moi. Je voulus un instant me dérober mais, sans rien laisser paraître, elle me coupa toute retraite.

- Regardez comme elle est belle, dit-elle, passant son bras derrière mon épaule. Profitez en, car depuis que vous me regardez dans le RER, vous n’avez jamais été aussi près de mes chaussures. Ce serait vraiment dommage de ne pas apprécier cet instant.

Lentement, Patricia fit pivoter sa chaussure afin de me la présenter sous toutes les coutures.

Peu à peu, je me détendis, et me laissai aller à regarder, sans gène, cet escarpin qui paraissait danser devant moi.

Patricia avait entreprit de la décrire entièrement, empruntant un ton faussement doctoral, comme s’il s’était agi d’un cours d’anatomie. Bientôt, la démonstration se précisa.

- Maintenant, regardez davantage vers le fond, reprit-elle. Vous voyez les traces imprimées sur la semelle. Regardez les attentivement, vous devez pouvoir les compter sans difficulté. Vous savez compter jusqu’à cinq, je présume.

Elle était à peine à 20 cm de mon visage, et je sentis bientôt monter vers moi un discret effluve.

Comprenant la situation, Patricia se fit rassurante.

- Pour l’instant, ne prêtez aucune attention à ce petit parfum qui semble vous chatouiller les narines, cela fait aussi partie de la visite, mais cela n’a rien de désagréable, vous y serez très vite habitué. A présent, j’espère que vous ne me refuserez pas un petit baiser. Disons que ce sera le pourboire du guide !

Ses paroles, ce parfum qui se faisait de plus en plus présent, mon regard captivé par les traces imprimées sur sa semelle, je commençai à me sentir comme hypnotisé.

La main que Patricia avait négligemment passée sur mes épaules était venue se poser sur ma nuque et commençait à peser doucement tandis que s’approchait l’escarpin avec une infinie lenteur.

L’instant suivant, mes lèvres entraient en contact avec sa semelle. J’abandonnais alors un timide baiser.

- Vous voyez, ce n’était pas si difficile. Encore un ! …

Comme je déposai un second baiser, Patricia fit glisser sa chaussure de telle sorte que mon nez fut totalement emprisonné. Cette fois, elle ne la retira pas.

- Laissez vous aller. Maintenant vous pouvez vous intéresser à ce parfum. Respirez le profondément, m’encouragea-t-elle.

Vaincu, je me laissai aller à humer cette chaussure pendant un moment qui me parût interminable et trop court à la fois. Puis, elle me libéra de cette étreinte et se rechaussa en souriant.

- Vous voyez, poursuivit-elle, ce n’est pas si terrible. Je vous avais promis que vous pourriez contempler mes chaussures de plus près et j’ai tenu parole, vous ne pouviez pas en être plus près. Mais osez dire que vous n’avez pas aimé cela.

- En effet, répondis-je, j’avoue que je m’attendais à je ne sais trop quoi, et petit à petit, j’ai senti que je ne pouvais pas lutter. J’en suis tout étourdi à vrai dire.

A cet instant Patricia vint délicatement poser sa jambe sur mes genoux. Elle caressa sa cheville un instant, puis entreprit de dégager légèrement son talon.

- Puisque vous avez apprécié, il faut que je vous révèle un secret. Il y a bien plus captivant qu’une chaussure. Ce qu’elle cache est encore plus intéressant. Vous voulez voir ?

Puis sans attendre de réponse de ma part.

- Déchaussez-moi !

J’avançai précautionneusement la main, et, son pied délicat m’apparut. Le talon et la pointe de son bas étaient renforcés, je distinguai à peine ses orteils qui paraissaient néanmoins très bien dessinés. De légères marques de vermillon perçaient au travers du nylon sombre.

Patricia récupéra alors son escarpin et lui fit reprendre aussitôt place sur mon nez. Cette fois je me mis à respirer sans retenue.

- Quand je vous ai proposé de venir chez moi, nous parlions de regarder mes chaussures. Maintenant, vous en connaissez tout le parfum. Je crois que je vais devoir vous faire découvrir une émotion encore plus enivrante… Je suis sure que vous allez adorer.

Patricia avait rapidement fait glisser ses bas et tenait à présent les fines gaines de Nylon entre ses doigts. Elle se mit à les faire danser sous mes yeux.

- Par contre. Précisa-t-elle, non sans malice. Après une journée de travail, c’est un peu plus corsé que ma chaussure mais je suis certaine que vous le supporterez.

Elle s’amusa tout d’abord à frôler mon visage, se gardant bien de trop s’exposer. Bientôt submergé par l’émotion, j’essayai vainement de croiser leur chemin. Alors, elle en saisit les pointes entre ses doigts délicats et commença à divaguer sur mon visage, effectuant de larges ronds concentriques.

- Vous les voulez, n’est-ce pas ? Poursuivit-elle, amusée par ce manège. Mais je dois vous prévenir que si je vous les offre, il faudra accepter que je vous conduise ensuite jusqu’à mes jolis petits pieds. Qu’en dites-vous ?

- Ce sera comme vous voudrez. Répondis-je dans un murmure.

- Alors, les voilà. Dit-elle en s’immobilisant soudain sur mes narines offertes.

Je ne pus retenir un long soupir lorsque je sentis le parfum âcre m’envahir. Patricia m’encourageait à respirer profondément, savourant à son tour le plaisir de me voir ainsi, soumis à ses désirs.

Soudain, ses doigts glissèrent doucement vers mes lèvres, et d’une délicate pression, les firent céder sans effort, pour conquérir ma bouche offerte.

Enfin, elle se dégagea, et laissa ses bas tomber à terre. Saisissant ma main, elle me tira lentement au bas du canapé.

Comme elle s’était rechaussée, elle posa son pied sur ma poitrine, appuyant son talon entre mes côtes. J’attendais son ordre.

- Déchaussez-moi lentement, me dit-elle.

Je m’exécutai et découvris un trésor près de mon visage. Menu, délicatement rehaussé de vernis . Les bords de son escarpin marquaient sa peau d’un léger sillon et ses orteils semblaient déjà impatients de recevoir les caresses attendues.

- Embrassez-les. Ordonna-t-elle. Ils sont impatients de faire connaissance avec votre bouche.

Je tentai de déposer alors un timide baiser sur le coup de pied, mais elle me ramena inexorablement vers la destination souhaitée.

- Mieux que çà. Dit-elle.

Cette fois, Je n’eus pas d’autre choix. Les orteils montaient à ma rencontre. Vaincu, je les laissai aller sur mon visage et j’entrepris de savantes caresses sous les conseils de Patricia qui me guidait.

Lorsqu’elle en eut terminé avec l’autre pied, elle se rechaussa tranquillement et disparût quelques instants, me laissant là, chancelant, au bas du canapé.

J’avais repris mes esprits quand elle reparût. Comme si de rien n’était, elle me demanda si j’avais passé un agréable moment en sa compagnie.

Il n’aurait servit à rien de le nier, j’avais passé le moment le plus agréable qu’il soit possible de vivre.

- Je suppose que tu connais les conséquences de ce que tu viens d’accepter ? Poursuivit-elle.

Je notai qu’elle m’avait tutoyé pour la première fois, et ne m’en formalisai pas outre-mesure, étant donné le genre d’intimité qui venait de nous lier. Mais je la regardai sans trop comprendre ce qu’elle semblait vouloir dire.

- Dorénavant, dit-elle posément en souriant, tu appartiens à mes pieds. Tu dois admettre que tu ne peux pas leur résister. Chaque fois que je l’exigerai, tu viendras les servir et tu serviras aussi ceux à qui je te donnerai, j’ai une ou deux amies qui seront ravies de découvrir que l’on peut mettre un homme à ses pieds, au vrai sens du terme.

Après quoi, elle me raccompagna jusqu’à sa porte. Je n’avais pas dit un mot et je compris que c’était là le signe de mon acceptation.

Alain.

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