C’était une belle journée de juin, nous étions allés moi et des amis faire une partie de foot dans le parc à proximité de chez moi. Cela faisait un moment qu’on avait pas eu autant de soleil, d’ailleurs on pouvait constater que beaucoup de personnes avaient eu envie de profiter des premiers rayons.
Arrivés dans le parc, nous posons nos affaires dans un coin et débutons notre partie. Après quelque échange, la partie commence à dégénérer et le ballon fuse un peu partout et chacun notre tour nous sommes de corvée pour aller le rechercher. C’est alors que l’un d’entre nous se met à frapper la balle, qui dépasse le terre plein central et vient heurter une jeune fille allongée sur l’herbe. Me voilà donc parti chercher le ballon, alors que j’entends derrière moi les rires de mes amis. Mais moi je ne suis pas aussi fier : il va encore falloir que je m’excuse, c’est le plus chiant au foot.
Arrivé à hauteur de la jeune fille, quelle ne fut pas ma surprise de voir celle qui me fait chavirer le coeur en secret et qui habite le même appartement que le mien : oui, c’est bien elle : Mélanie ! Vais-je enfin oser lui adresser la parole ? En effet, depuis toutes ces années, je n’ai pu que la regarder en cachette, enfin je crois qu’elle a du remarquer mon petit jeu quand même. Cette fille est sublime et bien sûr, en tant qu’adorateur des pieds féminins, je ne peux pas empêcher mon regard de se diriger vers le sol. C’est presque un reflex chez moi : le sait elle ?
En tout cas c’est ce qui me plaît chez elle aussi. C’est une jeune femme de 21 ans, 1 m 65, les cheveux châtains bouclées arrivant au dessous des épaules, un visage doux et fin, des yeux marrons. Elle est sublime : une vrai poupée de porcelaine.
Je peut constater aujourd’hui qu’elle est habillé d’un corsaire moulant gris qui laisse entrevoir la fin de son mollet et d’un petit haut qui s’arrête au dessus du nombril. Bien sûr, elle tient à sa main de petites sandales noires à lanières et ses pieds son joliment décorés d’un vernis de couleur violet. Je crois que vous avez deviné qu’elle me plaît.
J’arrive donc devant elle et, tellement intimidé, je lui demande de me rendre le ballon qu’elle tient sous son pied. Alors elle me dit : » Tiens, tu ne t’excuses pas David ? » Hébété, je bredouille quelques mots, mais elle me coupe la parole en me donnant une gifle magistrale. J’ai l’impression que ma tête éclate, suivie d’une sensation de chaleur immense au visage, rouge par la force de sa gifle et la honte. Aussi, je reste immobilisé, ne sachant que dire, que faire… Elle me gifle devant tout le monde et je suis là, sans réaction, avec le contact chaud de sa main que j’avais attendu si souvent (elle avait des petites mains sublimes elles aussi) mais pas dans cette circonstance !
Mélanie : » C’est tout ce que tu mérites ! « , lance-t-elle en rigolant. » Bah ! Alors dis quelque chose, ou es-tu si lâche que tu t’écrases sans rien dire ? » Toujours bouche bée et la tête baissé, je bois ces paroles et me sens vide de toute force. C’est alors qu’elle me demande : » Tu le veux ou pas, ton ballon ? » Essayant de me reprendre, je réussis à sortir un petit ‘oui’, qu’elle enchaîne par : » Oui comment ? je ne suis pas ton chien, moi ! »
Les mots me nouent la gorge : » S’il te plaît, Mélanie… » « Comment ça ? On me tutoie ? On dit ‘vous’ quand on est bien élevé ! Allons, tu dis ‘vous’ et tu t’agenouilles ! » Cette phrase résonne dans ma tête encore et encore, je suis KO debout, ce qui ne l’empêche pas d’en rajouter : » Allez, ne me fait pas attendre ! Tes copains aussi attendent, d’ailleurs. Je leur rendrai après et toi tu fera ce que je te dirai ! »
Elle sait que je ne pourrai pas lui résister c’est alors que mes genoux se fléchissent et que je me retrouve à genoux devant la plus belle femme du monde. » C’est pas trop tôt, je vais pouvoir faire quelque chose de toi ! Bon, très bien, je rends le ballon à tes copains… Toi, tu prends tes affaires et tu viens t’installer ici : j’ai besoin d’un toutou pour me détendre. »
Je m’apprête a me lever, mais elle me dit : » A quatre pattes ! Je veux te voir partir et revenir à quatre pattes, comme les autres chiens du parc. Allez, dépêche-toi ! »
Je traverse donc le parc a quatre pattes pour lui faire plaisir. Pour elle je pourrais faire n’importe quoi. Mes amis me voyant ainsi ne disent rien. Je doute qu’ils comprennent. Je ne les regarde pas de toutes façons. Je me dirige enfin vers Mélanie, qui m’attend ses chaussures à la main.
» Bien ! Maintenant, suis-moi, toujours comme les chiens ! » Nous voilà partis, elle marchant pieds nus dans l’herbe et moi lui emboîtant le pas à quatre pattes. Les gens doivent se dire qu’il n’est pas possible qu’une fille puisse me ridiculiser ainsi ! Moi, je m’en fous : je me sens bien ! C’est bizarre d’être humilié comme cela et de se sentir aussi bien que cela.
Mélanie, je l’aime de tout mon coeur.
Auteur : F-X.