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- Ode aux plaisirs du Train (t) ric -

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Plus d’une heure maintenant que je suis dans ce wagon bondé à la pPremière Publication  sur romiscuité agressive. On se croirait a un retour de vacances…

 

Je suis là, debout, appuyée contre cette cloison, tandis que toutes les places assises sont prises, et compte sur le prochain arrêt pour que tout cela se vide un peu, car je sais que ce voyage dans le sud sera fait de plusieurs heures.

 

Mon Dieu… des heures…L’ennui s’installe et mon esprit vagabonde, laissant ma nature sensuelle s’étendre lentement en mon imaginaire.
Cela s’est toujours fait insidieusement m’aidant en cela à penser que je ne suis pas de sensibilité perverse.
Mais il est vrai que souvent , lorsque l’ennui s’installe en moi, il fait assez rapidement place à des idées pas toujours avouables et qui ont rapport aux plaisirs des sens.

 

En cette journée d’été je suis habillée courte et mon petit chemisier laisse paraître le dessin du haut de ma

 

poitrine que beaucoup trouvent généreuse… à tous égards.
Car c’est vrai, que je sais détecter le plaisir et celui qui sait le donner.
Autant je connais la manière pour éloigner de moi celui ou celle qui ne m’inspire en rien, autant le partenaire choisi croira que je suis femme facile alors qu’il n’en est rien.

 

J’ai été parmi les dernières a monter dans ce train et c’est pour cela que je me retrouve coincée non loin de la porte avec juste devant moi, à peine à dix centimètres, le dos de cet homme d'âge mur aux épaules larges qui me prennent toute la vue.

 

J’appuyai ma tête sur le coté, fermant les yeux et

 

me laissant envahir par le rythme du bruit des roues sur les rails.
Avant d’entamer les heures de voyage, ce train s'arrêtait toutes les trente minutes à de petites gares de banlieue, et cela allait encore être le cas.
Arrêt annoncé, portes ouvertes, et a nouveau une vingtaines de voyageurs entrant et me poussant, m’obligeant a me faire encore plus petite.

 

Cette fois ci me voilà touchant carrément cet homme devant moi, qui se retourne cette fois, me surplombant d’une bonne vingtaine de centimètres, autant dire que mon visage lui touche presque la poitrine, tandis que sa tête passe par dessus la mienne.
J’en arrive a sentir l’odeur de son corps, et cela me trouble.
J’ai cette envie de me laisser aller un peu vers lui et je m’en inquiète un peu lorsque un mouvement du train qui attaque une courbe m’appuie contre sa poitrine.
Nous voilà face à face , moi n’osant relever la tête.

 

Il est curieux de constater comment, au hasard des tailles des hommes et des femmes, les mains peuvent se placer presque naturellement en les endroits les plus incroyables.
Je baissai la tète , et me rendit compte que le dos de sa main arrivait exactement au bas de ma jupe. Cela m’amusa, puis me troubla davantage.
Je me dis que si ce n’était la barrière du tissu, ses doigts me toucheraient, c’était amusant.
Je détournai la tête sur le coté et relevai doucement le bas de ma jupe, mettant ainsi au contact ses doigts et ma culotte.
Il le sentit, et se contracta, éloignant immédiatement sa main, puis la replaçant doucement.

 

Je fermai les yeux à nouveau, m’abandonnant a ses doigts, qui au gré de sa volonté, me caressaient lentement.
Il faisait cela avec une infinie douceur, presque agaçante, en raison du désir qui montait lentement en moi.
Il rapprocha encore son corps, et je sentis son autre main me toucher la peau du ventre, remontant vers ma poitrine.
Tout cela se passait entre une cloison du train, et une foule dense qui ne se doutait de rien.

 

Il glissait maintenant ses doigts sur le haut de mes cuisses, cherchant a s'insérer entre ma peau et ma culotte, je ne pouvais en rien lui faciliter la tâche sinon en écartant légèrement mes jambes, ce que je fis.
Sa main gauche ne put aller bien loin sous mon chemisier, les conditions n'étant pas excellentes, mais cette sorte de complicité avec un inconnu allait au delà d’un simple plaisir d’attouchement, il y avait une part de crainte d'être vue, il y avait ce plaisir ressenti, il y avait ses doigts qui circulaient maintenant sur mon clitoris, qui me faisaient me pincer les lèvres parfois.

 

Je me sentais mouillée et cela facilitait sa douce caresse sur moi.
Cela dura plusieurs minutes, quand le train ralentit, rompant la rythmique qui s’était crée entre le bruit des rails et les mouvement des doigts que je ressentais.

 

Les gens bougeaient, et il se déplaça lui même un peu, me délaissant malgré lui sans que jusqu’à cet instant nous ayons échangé un regard.
Je ne pouvais que constater l’état maintenant dans lequel j’étais, avec cette sorte de désir au bas du ventre, l’entrejambe mouillé, et cette petite douleur au creux de l’estomac.

 

Un voyageur s’interposa entre lui et moi, préparant sa sortie a l’arret prochain. il le fit brutalement, et je le lui fit savoir en cherchant du regard mon doux magicien.

 

Dans ces situations de mouvement de foule, ma petite taille était un handicap et je pestais contre l’évolution de la situation.
Les choses allèrent vite. le train s'arrêta et enfin, se vida d’un coup.

 

Je remontai le flux de voyageurs qui quittait le wagon et m'inquiéta de trouver une cabine enfin libre.
Espérant retrouver mon complice d’un moment, je croisais des regards, incapable de reconnaître un visage dont je réalisais que je ne l’avais jamais regardé.

 

Les deux heures passées ainsi ajoutées a La séance inattendue de tout a l’heure rendait mes jambes un peu vacillantes , et une station assise m’aurait fait le plus grand bien.
Je me déplaçais avec cette petite tension au ventre, que m’avait laissé en souvenir de lui ce Voyageur fugace.

 

trains13.jpgJe trouvai le bonheur recherché sous la forme d’une cabine vidée et put enfin m'asseoir confortablement.
Le rappel de ma petite aventure de tout a l’heure voulait s’imposer a mon esprit et cela ne me convenait pas , car si j’y avais pris un plaisir infini, je savais que l'environnement ne se prêtait pas à un assouvissement à court terme.
C’est pour cela que je tentai de me plonger dans la lecture d’un journal abandonné avec un succès tout a fait incertain.
Je croisai mes jambes, serrant entre mes cuisses ce bouton de plaisir encore excité d’un moment volé dont l’idée avait peine a me quitter.

 

Expliquer à quel point je fut dérangée lorsque la porte coulissante s’ouvrit serait peu dire tant j’aspirais à un moment seule.

 


trains10.jpg J’ignorai parfaitement le nouveau venu qui ne trouva rien de mieux que de s’installer face a moi, et me mimant a outrance, se munit d’un journal dans lequel il se plongea sans un regard sur moi.
C’était très bien, et le mouvement du train qui se remit en marche se fit rassurant, me laissant espérer un retour au calme de mes sens qui en avaient bien besoin.

 

Le temps passait doucement, et cette fois ci je compris qu’il n’y aurait pas de prochain arret avant longtemps.

 

Mes efforts à me détacher de cette idée des mains de l’ inconnu me caressant tout a l’heure se révélaient vains. L’intérieur de mes cuisses était encore à vif, et cette humidité entre mes jambes ne me quittait décidément pas.
Je décidai d’en finir avec ce journal, incapable que j’étais de lire le moindre mot, et lorsque je l’abaissa pour le plier, mes yeux tombèrent littéralement dans le regard de cet homme en face de moi.

 

Je réalisai qu’il me fixait ainsi depuis un moment. Sans nul doute m’avait il parcouru, et était-il sous l’influence de mes cuisses légèrement écartées, lui laissant voir ma culotte de dentelle noire.
Nos regards ne s’abaissèrent pas, et je me demandais s’il savait ce qui se passait en moi, maîtrisant en cet instant difficile un désir dont je n’arrivais pas à me défaire.

 

trains16.jpgSans me quitter des yeux il s’avança légèrement, quittant le fond de sa banquette , sans se lever. Il posa sa main droite sur le dessus de ma cuisse, et cela relança en moi l’envie d'être touchée cette fois ci plus concrètement que ces quelques caresses d’il y a quelques instants.

 

Je ne voulu pas fermer les yeux, et détournant légèrement le regard, mes mains se dirigèrent lentement vers le bas de ma jupe, relevant celle ci, offrant à sa vue l’intérieur de mes cuisses .
Un léger sourire flottant sur mes lèvres, j’écartai ma culotte noire.
Son regard se riva sur mon sexe maintenant, mouillé de cyprine, réclamant littéralement plus qu’une caresse, quelque chose de fort, et de puissant.
Je me savais mouillée, et je lisais en ses yeux qu’il commençait a comprendre l’inédit de la situation.
Mon corps le voulait, le réclamait maintenant, et je lui était gré de ne pas dire un mot.

 

Il se leva , se dirigea vers la porte coulissante et la verrouilla en silence. Seul le bruit des roues du train cadençant sur les rails se faisaient entendre.
Il traversa la cabine et tira les rideaux de fenêtre et contre toute attente se rassis en face de moi.

 

trains14.jpgIl posa ses deux mains , cette fois ci sur mes cuisses, les écarta, et se mettant a genoux devant moi resta un instant comme cela, le visage tout prés de mon sexe mouillé de désir.
C’est a cet instant que je sus que mon corps pourrait facilement succomber à l’assaut d’un sexe d’homme, tant j’en avais l’envie incontrôlée.

 

Sa main caressa l'intérieur de mes cuisses, m'électrisant davantage.
D’un geste à la fois précis et puissant, il ôta ma culotte, me soulevant légèrement, puis la mis dans sa poche.

 

J’étais là, sexe offert, tandis qu’il entrepris de déboutonner son pantalon en s’approchant de moi, debout.
Mes mains s’animèrent, complétant le mouvement de façon plus fébrile, plongeant maintenant dans son vêtement, et pressées de sentir son désir à lui.
Son sexe était dur et chaud.
Je fermai ses yeux, l’enserrant de ma main tout en le dégageant, approchant mon visage, l’envie terrible de le sentir plus intimement.

 

De sa main, il s'insérait entre mes cuisses, les écartant d’un mouvement ferme, puis caressant mon clitoris en même temps que j’approchais ma bouche de l’extrémité de son sexe mis a nu sur lequel je passais maintenant mes lèvres tout du long, en ressentant à la fois le contact doux en même temps que la dureté.

 

Mes reins se cambrèrent lorsqu’il fit pénétrer son doigt en moi. Il le fit sans brutalité, me faisant sentir le glissement, l’intime caresse que mon corps attendait.
Ma langue remplaçait maintenant mes lèvres le long de son sexe tendu, et s’enroulait autour de son extrémité, avant de l’introduire dans ma bouche, lui laissant échapper un léger gémissement.
La fermeté de son membre montrait en lui un désir fou qui n’avait d’égal que mon envie d'être pénétrée de ce sexe tellement chaud, tellement dur sous ma langue, le faisant coulisser entre les lèvres, les pinçant légèrement, tandis que mes mains lui caressaient l’intérieur des cuisses, remontant a la base de sa verge tendue a l'extrême.

 

La caresse de ses doigts ne s'arrêtait pas, troublant le peu de concentration que j’avais à m’appliquer a cette fellation à la sensation puissante.
Le vide au creux de mon ventre me déclenchait presqu’une douleur, demandant à être comblé, et je le lui fit comprendre, reculant ma tète et ôtant sa main de mes cuisses.

 

Je me déplaçai un peu, me levai et me penchai sur la banquette en face de moi, me cambrant et lui présentant un sexe luisant, n’en pouvant plus d’attendre, je fermai les yeux.
Je sentis ses mains remonter ma jupe complètement tandis que du pied il écarta une de mes jambes, puis je senti l’approche de son gland contre ma vulve.
Je tentai de me reculer, voulant provoquer cette pénétration qui tardait. Je compris qu’il s'était saisi de son sexe , et le frottait contre l’entrée de mon vagin, étalant ma cyprine, se frottant sur mon clitoris innervé de désir.
Je reculais mes hanches, j’avais besoin de lui en moi, le désir était fort, ce besoin puissant, j’avais mal de ce vide au fond de moi, l’entre jambe mouillé comme jamais.

 

Il entra en moi d’un coup.
D’un coup je senti son sexe chaud et dur, me pénétrer jusqu’a la garde et rester ainsi 4 ou 5 secondes, comme planté, sans bouger, ses mains faisant doucement osciller mon corps, ce geste accentuant le contact de lui a l’intérieur de moi, puis il se retira un peu et se réintroduit avec la même puissance.
Je le sentais bien, et ses mouvement tout d’abord lents déclenchaient en moi des spasmes de désir, le ventre en feu et mon corps entier a sa merçi.

 

Ses mouvements devinrent plus rapide, et j’aimais la sensation du mouvement de son sexe fort qui coulissait en moi, me comblant a chaque fois de sa chaude fermeté

 

Je senti alors quelque chose venir, comme une tension qui se rappelle a mes sens, comme une série de spasmes, ou quelque chose comme ça, un orgasme qui ne fut pas ponctuel, mais qui dura, me laissant cette impression de parfait irréel, alors que je goûtais encore ce sexe, qui en même temps qu'il effectuait ses va et vient incessants me transmettait la cadence de ses tensions incontrôlées.

 

Ses va et vient s'accéléraient et je sentais aussi qu’ils se faisaient plus courts, puis il y eut ce mouvement de lui qui s'enfonçait plus vivement encore mais ne se retira pas cette fois ci.
Je le sentis jouir en moi, me transmettant toute la chaleur du plaisir qu'il venait de déposer au fond de mon corps .

 

Un brusque état de faiblesse m'envahit, mon corps entier venait de n’être que plaisir, au delà de tout, un plaisir extrême à l’orgasme abouti, sans faille et parfait.

 

Je sentis mon amant se retirer doucement tandis que je me laissai glisser sur le coté, les jambes incapables de supporter mon corps, anesthésié et figé dans un espace intemporel et indéfinissable.
Je sentis des bras puissants m’étendre sur la banquette, me couvrant d’une couverture, des doigts me caressant le visage, arrangeants mes cheveux.
C’est ainsi que je sombrai dans un sommeil profond, fait d’une sorte d’extase, aboutissement du désir, accomplissement de volupté.


Signature de Ryan

 

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