Quarante ans et une vie de couple exemplaire.
C’est assez caricatural, non ? et pourtant…
Supposée jolie femme, les années qui ont passé me l’ont confirmé, tant par le regard des hommes au quotidien, que par le contact courtois maintenu par certains, dont je sais qu’ils se sont toujours considérés « en mode attente » vis-à-vis de moi.
Ma vie de famille est enviable puisqu’une fois passée la période ado de mes deux progénitures, pas un nuage n’est venu entacher mes journées qui au travers de ces quelques mots, vous le devinez, se dessinent d’une banalité jusqu’ici, disons le, pas trop mal vécue.
Il faut bien dire que la vie dans une grande ville, aidée d’un statut aisé au plan des moyens matériels permet quelques fantaisies qui aident beaucoup le temps à passer.
Mais est ce vraiment le but d’une existence ?
Ne pas inclure Philippe mon mari à ce paysage serait un grave oubli, puisque sa présence, ses attentions et tout simplement son amour sont un ensemble de vertus et de comportements dont beaucoup de femmes souhaiteraient se voir entourées.
Expliquer ainsi que depuis toutes ces années, je me fus satisfaite de regards attendris mais d’actes d’amours physiques quasi inexistant alors que si souvent les désirs de mon corps se soient manifestés parfois puissamment, tout cela sans que je n’en exprime le besoin auprès de mon Mari pourtant véritable complice d’antan, paraît impossible.
Alors oserai-je écrire ici mon attrait aux plaisirs des sens qui depuis longtemps ne se voit pas satisfait ?
Je ne le sais pas vraiment, tant il peut apparaître impudique de souligner ce manque dans mon existence, dont beaucoup diraient qu’il est futile en regard de choses de plus d’importance.
Je le fais pourtant, car la semaine qui vient de s’écouler, même avec le recul m’apparaît aussi étrange que surprenante.
Je dois dire que jamais le constat de mes envies de sexe ne m’est apparues comme anodin, et pour y avoir longtemps pensé, encore aujourd’hui je ne peux dire exactement ce qui les déclenche.
Peut-être davantage les ambiances et l’abstrait d’un parfum ou d’un regard croisé bien plus qu’un physique.
Mais ce que je sais, c’est que l’intimité de mes toilettes ou de mon canapé lors de mes soirées parfois solitaires sont souvent les lieux d’inavouables actes commis par mes mains malicieuses.
Mon comportement bcbg étant naturel et non feint, les contacts physiques ne font pas partie de mon ordinaire. Le plus étonnant de tout cela, c’est que les approches de mon Mari, même si elles sont rares, ne se soldent pas par des effets pourtant souhaités.
Contradictions que tout cela, et tout simplement le regret de reconnaître que je me satisfais souvent mieux des coquineries de mes mains que du contact de Philippe qui lui, ne semble souffrir d’aucun souci à ce niveau.
Puis il y eu ce concours de circonstances, cet enchaînement de faits, plutôt, qui me fit comprendre, et finalement m’alerta sur mon impérieux besoin de choses plus concrètes que mes friponneries solitaires esseulées.
C’était ce fameux matin où, restée seule chez moi , je du subir les effets d’une plomberie défaillante.
Ce genre de choses vous arrive toujours au moment où on se sert du robinet, évidemment.
Je sortais alors de ma salle de bain, juste vêtue de mon peignoir d’été version courte et à peine séchée, et voulu me faire un café, projet banal interrompu par ce foutu problème.
J’eu vite fait de passer un coup de fil à la Maintenance de ma résidence qui me fit venir un Agent de service illico, grand gaillard d’au moins 1m90, bleu de travail, sacoche d’outils à la main .
Je l’entraînai donc vers la cuisine et un peu énervée tout de même lui montrai l’objet du délit.
Les bras croisés et appuyée sur le cadre de la porte, j’attendis l’avis de l’expert qui eut tôt fait d‘ouvrir la porte du placard sous l’évier, d’en dégager les produits d’entretien pour se coucher le dos au sol et s’y engager le haut des épaules.
Des minutes passèrent, puis…
« Excusez moi », s’enquit t-il…
- Vous pourriez m’ouvrir le robinet, maintenant ?.
Instinctivement, je me déplaçai pour tourner l’objet, impossible à atteindre compte tenu de ma petite taille, autrement qu’en…enjambant ce corps d’homme sans tête allongé au sol, ce que, ayant l’esprit essentiellement pratique, je fis prestement.
C’est en posant mon pied nu au sol que me vint –violemment- à l’esprit que je n’avais pas de culotte ; J’étais, jambe écartées, la chatte à nu, placée à quelque 60 cm du regard d’un inconnu.
Bon d’accord, parfaitement épilée, la chatte, mais tout de même !
Une sorte de chaleur me monta au visage instantanément. Je n’allais tout de même pas m’excuser, ou partir en courant, ou … que sais je encore… je restai donc, penchée en avant sur cet évier en tournant le robinet.
- Alors ? fis-je.
Pas de réponse.
- Vous faites quoi, au juste ? je referme ?
- Euh… non, un instant s’il vous plait,vous allez pouvoir refermer dans une minute…
Cette certitude d’être regardée, observée sous mon peignoir avec une vue directe sur mon sexe me fit une impression curieuse, faite d’excès d’indécence certes, mais bien au-delà de cela, cette chaleur qui m’était montée aux joues tout à l’heure me descendit de façon troublante au creux de l’estomac, pour se loger au bas du ventre et s’y fixer.
Avec une voix complètement changée, il me dit de refermer le robinet, que cela n’allait pas être long.
Les sensations du corps sont quelque chose de bizarre. Il y avait une telle différence entre le froid du carreau du sol sous me pieds et la chaleur de mon ventre en cet instant, un tel contraste…
Cela dura bien 5 minutes : ouvrir et fermer le robinet, puis finalement l’ouvrir et voir l’eau couler.
La vision de cette eau s’écoulant, en même temps que la conscience d’être là, jambes écartées, parfaitement nue, avec la sensation de ma chatte ouverte sous le regard si proche de cet homme, ses mains s’affairant tout près de moi, tout cela de façon confuse alla bien au delà du trouble, au point que je restai un instant figée.
Je me retirai et fus incapable de croiser son regard quand il se releva.
J’eu hâte qu’il s’en aille, hâte d’être seule avec moi même pour me demander sereinement si le sentiment qui avait dominé en moi en ces instant était la honte, la peur, ou un certain plaisir inavouable et indescriptible.
Lorsque je refermai la porte, je m’y adossai et restai un instant ainsi, avant de placer ma main sur le bas de mon ventre nu, d’abord à plat, puis de longer mes doigts vers mon entrejambe avant d’y effleurer mon clitoris, à vif, et de me constater mouillée.
Je ne restai pas pensive longtemps, mon doigt s’animant plus que de raison, entre l’antre bien plus qu’humide de mon sexe et mon clito découverts.
Je me souviens aussi de la proximité de ce tabouret sur lequel je plaçai mon pied, me permettant d’écarter mes cuisses, et de m’adonner à une caresse bien précise, faite de passages légers du bout de mes doigts, puis de pincements de l’extrémité de mon petit bouton, le triturant, puis tour a tour l’entourant de deux de mes doigts et le pressant encore avant d’insérer mes doigts en moi.
Oui, cette fois là, je crois bien que j’allai au bout du plaisir ultime, tant mon corps était en feu.
Je gémis, retenant difficilement ces bruits inconscients et compagnons de la jouissance.
Revenant avec peine à la réalité, c’est un bruit de l’autre coté de la porte d’entrée, qui me fit atterrir vraiment, comme s’il y avait quelqu’un.
Je me hâtai, sur le bout de mes pieds nus, de regarder au travers du judas.
Mon Voyeur d’il y a un instant était là ! Après avoir vu tout à l’heure, voilà maintenant qu’il avait entendu….
Je me pinçai les lèvres et fermai les yeux en souriant, cette fois, sans doute parce que maintenant c’était clair : Il ne s’agissait ni de honte ni de peur, mais bien de plaisir que m’avait procuré cet instant.
Ce plaisir-là était palpable et très concrètement visible entre mes jambes en cet instant à quiconque y aurait placé le bout de ses doigts.
Cet incident fut un tournant à mon ressenti, un constat flagrant des besoins de mon corps, l’acceptation brute du besoin réel de l’assouvissement de mes désirs charnels.
Le fait que je n’ai plus de désir pour Philippe ne harcelait plus ma raison depuis longtemps, c’était clairement de sexe dont j’avais besoin, même pas du désir d’un homme, fut-il l’homme aimé.
L’espace d’une fulgurante seconde, je me mis à haïr ma condition de Femme bcbg, à désirer des instants de salope se faisant prendre sans autre volonté que celle de la sensation d’un sexe d’homme ferme, empli de désir et vous lâchant son sperme chaud au fond du ventre.
Les 2 journées de week-end qui suivirent furent mornes, mon conscient se promenant entre mes activités sociales, restaurant Parisien, et autres mondanités sans attrait.
Mon inconscient n’avait jamais été aussi présent, par contre, construisant avec mon accord une femme nouvelle.
Le Lundi suivant, me décidant à une séance shoping trop longtemps retardée, je décidai une expérience pour moi sans précédent.
Non seulement délibérément habillée sur le mode sexy, je m’initiai au non-port de culotte en public surmonté d’une haute zone à risque, à savoir une jupe courte, et ample bien au dessus du genou.
Mon décolleté se fit scandaleusement plongeant, et c’est armée de mon sourire et de mes désirs à fleur de peau que je m’élançai dans Paris.
Première modeste étape : l’ascenseur, accessoire qui avait le don de me stresser toujours un peu, et ce jour là d’autant plus que la descente fut interrompue l’espace d’une seconde, faisant clignoter l’éclairage.
Arrêt au 10e sans doute pour quelques passagers, j’étais à ce moment en train d’ajuster mon rimmel du bout des doigts m’aidant du miroir.
Une personne entra, et la descente reprit au moment où je me retournai pour tomber dans les yeux de…mon homme de Service de la semaine dernière !
L’un et l’autre furent figés, juste le temps de se faire surprendre par l’arrêt total de cette foutue machine, et extinction des feux.
Jamais une rencontre entre deux être n’avait été aussi monstrueuse de sens.
Et à propos de Sens… C’est immédiatement des scènes absolues qui me revinrent en tête, faites de désirs, de mouille, d’envies sans nom et de pénétrations.
Le réel rejoignit très vite l’imaginaire lorsque le plat de deux mains s’abattirent sur mes seins plus qu’ils ne se posèrent, leurs doigts glissèrent, s’insérant sans délicatesse entre ma peau et mon soutien gorges, atteignant mes mamelons et les dégageant rapidement tandis que je sentis l’humidité d’une bouche dont les lèvres me pincèrent légèrement, une langue mouillée s’enroulant autour de mon bout, ce dernier durcissant rapidement.
Je me sentis comme renversée, oubliant mes mains sur un sexe d’homme déjà étonnamment dur au travers du vêtement.
Plaquée à la paroi de l’ascenseur, et tandis que mon sein gauche faisait l’objet d’une agression sans précédent, je m’employai à déboutonner la braguette d’un bleu de travail récalcitrant, à l’opposé de son contenu, qui une fois libéré s’avéra être d’une vigueur sans pareil.
Enfin un Sexe d’homme dur entre mes doigts, il y avait si longtemps... Quelle douce chaleur m’emplissait les mains…
Je crois bien que jamais je n’avais eu le bout des seins aussi dur sous une langue visiblement experte, se faisant tout a tour câline, puis très ferme , sachant lécher, mais aussi devenir pointe dure et agressive, puis s’enroulant, enserrant, me faisant penser que je ne savais pas qu’il fut possible qu’une aussi crapuleuse activité puisse être créée autour d’un sein.
Mais ce sexe entre mes mains obsédait la fureur de mes sens maintenant, je le voulais, ma bouche le réclamais, le touché de sa fermeté sous mon palais se déclarait durement, autoritairement.
Je me fis glisser le long du torse puissant de l’homme pour sans ambages me saisir de ce membre sous mes lèvres, ne saisissant que l’extrémité du gland tout d’abord, le ressentant seulement au contact de ma peau, faisant d’abord glisser mes lèvres légèrement de gauche à droite et inversement sur cette extrémité tout en le balayant de ma langue et en serrant la tige de mes mains.
Les mains appuyées au-dessus de ma tête sur la paroi de l’ascenseur, mon Plombier lâcha un léger cri, signe que cet homme était sensible à mon expertise refoulée : C’est là que je l’engloutis.
Le Membre était fort et tendu à l’extrême.
Le contact du gland sur le fond de ma gorge se faisait répétitif, et ma position accroupie, cuisses écartées en grand me permettait un contact encore plus rapproché.
L’idée fugace de ma chatte grande ouverte et emplie de mouille en cet instant, prête à accueillir ce sexe puissant m’excita davantage, et je dois dire que mon corps était dans un état d’extrême tension que rien ne pu calmer en ces instants.
Mon partenaire devait avoir mieux que moi des notions de gestion du temps. À n’importe quel moment, le courant pouvait revenir, et notre ascenseur reprendre son mouvement. C’est sans doute pour cela qu’il descendit au sol a son tour.
D’un mouvement preste et fort, je fus littéralement retournée, positionnée, mise à genoux sur la moquette, les mains en avant, la jupette relevée, le sexe écarté de deux doigts me pénétrant, sans nul doute pour vérifier l’état de lubrification.
Il fut servi, j’étais prête, en attente, accessible, demandeuse.
Les mouvements de ses doigts furent comme une déflagration en mon bas-ventre.
Il m’écartait, me travaillait, cet homme était un manuel à nul autre pareil, mais je n’en pouvais plus d’attendre.
Je crois que ce furent mes seules paroles prononcées dans le silence de cette cabine : « Viens, mets la moi »
Langage simple et explicite.
Il s’ajusta, se mit en ligne, je me mordais les lèvres, l’attente était longue, j’avais envie, il me le fallait en moi, là maintenant.
Le plombier ne plaisanta pas.
Il ne se la joua pas fine, mais brutale.
Il me pénétra d’un coup.
Puissant.
Son long membre entra en moi jusqu'à la garde.
Je crus défaillir. D’un seul coup d’un seul, j’avais un moi ce sexe, ondoyant sa chaleur dans tout mon ventre.
Il resta au fond de moi sans bouger, me serrant les hanches de ses mains forte et faisant bouger mon bassin, le sien immobile.
C’est mon corps qui bougeait autour de lui au gré du mouvement qu’il donnait a ses bras et je n’étais en cet instant que plume manipulée, pénétrée, et clairement baisée comme une chienne de luxe sur une moquette d’ascenseur.
Puis tout changea, il plaça une de ses mains entre mes cuisses trempées et m’écarta encore puis se mit a circuler en moi, doucement d’abord, puis accélérant peu a peu.
Son rythme me fit perdre les esprits et j’avais l’impression de frôler l’évanouissement tant la sensation était au-delà de tout.
Ce dont je suis sûre par contre, c’est que je jouis comme jamais lorsque l’explosion de ce sperme chaud au fond de mon corps se fit sentir.
Des étoiles devant les yeux, ne plus savoir où est le haut, le bas, toute notion espace-temps annihilée.
Il se retira, et je restai là, à genoux, cuisses écartées, l’image à l’esprit d’avoir été prise comme une chienne, et la certitude que je le voulais ainsi.
L’atterrissage fut rude. Se relever de cela, les mains tâtonnant dans le noir vers un kleenex dans mon sac dont la mission serait de limiter l’épanchement des fluides échangés fut une tâche sans nom.
Je n’avais pas la moindre idée de l’image que je pouvais donner en cet instant.
Pour le moins décoiffée… Pas un mot ne s’échangeait. Que du ressenti.
L’éclairage qui revint fut comme une zébrure du temps et l’impression du nouveau mouvement de l’ascenseur ne fut pas agréable.
Au choc de l’arrêt du rez-de-chaussée, le contact avec le monde réel se fit par l’ouverture de la porte.
Je ne peux pas vraiment dire ici que l’apparition dans l’encadrement de mon aimé Philippe qui rentrait déjeuner fut une surprise agréable.
Par contre je trouvai indispensable de lui présenter notre Plombier et de lui dire discrètement de lui donner un pourboire conséquent en raison de ses efficaces services rendus … une semaine plus tôt.
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