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Chaque année, notre société, dans le cadre de ses activités culturelles, organise une exposition d’art photographique dans une grande ville de France. Cette année, cette manifestation se tenant dans notre région, Martine, dont les talents de photographe ont depuis longtemps franchi le cadre de notre agence, a reçu l’honneur d’être sollicitée pour présider le jury.

- Ah ! zut… Je me serais bien passée de cela… assura t-elle en raccrochant le téléphone… Mais je ne peux pas dire non au grand patron.
- Voila ce que c’est d’être trop bonne photographe. Ta réputation est faite depuis le séminaire photo que tu as animé à P…
- Ah oui ! « La photo pour les nuls » ? Tu parles si je m’en souviens ! J’y ai même retrouvé mon ex-collègue « femme-fontaine » (Voir : Malheurs et bonheurs d’une femme-fontaine).

L’invitation officielle arriva à l’agence quelques jours plus tard. Il lui restait trois semaines avant la date pour elle s’organiser et elle comprenait maintenant pourquoi elle avait été mise hors-concours cette année.
Les autres années où elle exposait, le jury était très collet monté. Entre autres, beaucoup de « grosses têtes » de la boite étaient présentes.

- Qu’est-ce que tu en penses Jean-Mich’ ? Robe longue ? Courte ? Tailleur ? Pour la présidente du jury ?
- Ca se passe l’après-midi… à 15 heures… après le déjeuner avec le jury et le patron. Je crois que jupe, veste et chemisier feront l’affaire.
- T’as raison et je serais plus à l’aise. Je ne peux pas comparer avec l’année dernière quand j’ai eu mon premier prix, les trois jurés étaient trois mecs. Bonjour la parité.
- Cette année, tu auras peut-être deux nanas avec toi ?
- Je serais étonnée si le jury était composé de trois filles. Ce serait la révolution.
- Oui mais…cette année… c’est toi la présidente.

Selon le règlement, les jurés étaient sensés ignorer l’identité des deux autres pour éviter la concertation, bien que les photos exposées soient anonymes au moment ou passe le jury qui n’a pas droit au programme.
——0——

Le samedi attendu arriva. Je travaillais pour assurer la permanence de notre agence. Martine devait faire le voyage seule et renouveler mes excuses auprès du patron.
Elle prépara rapidement ce qu’elle appelle son « petit fourre-tout à bretelle », sans oublier d’y mettre un paquet de kleenex.

- Je ne suis pas enrhumée mais des kleenex çà sert à tout… y compris, si nécessaire, à rester au sec.

Un dernier coup d’œil au miroir de la salle de bain pour voir l’état du maquillage et du chignon. Aussi, un dernier pipi en chute libre dans l’eau de la cuvette, culotte sur les cuisses gainées de bas noirs, porte des toilettes ouverte, et terminé par un coup de papier hygiénique méticuleux, comme si je ne devais ni entendre ni voir, l’heure n’étant pas à la bagatelle.

Je la déposais sur le parking pour elle prendre la voiture de service qui l’attendait. Elle m’appellerait à son retour pour faire le chemin inverse.
——0——

Vers 15h30 mon portable sonna.
Ma « présidente du jury » m’appelait :

- Salut mon Jean-Mich’. As-tu bien déjeuné ? Moi j’ai mangé avec les deux autres jurés et le patron qui nous avait invités. Tout le monde a eu l’air content de ma présidence et nous sommes tombés d’accord facilement. Maintenant on attend le sous-préfet qui doit arriver à 16 heures pour le vernissage et tout le cinéma. Il ne manque personne, toute la presse régionale est là. Tout le monde papote en attendant. J’en ai profité pour faire une fugue vers les toilettes sous prétexte de téléphoner. Mais en fait …j’ai une de ces envies de pisser pas possible… Un jus d’orange… un verre d’eau…un café et avec moi tu connais la suite ?
- Tu vas chez les hommes ou chez les femmes ?
- Comme je suis en jupe et en bas, chez les hommes il n’y aurait pas de problème. Mais il y a vraiment beaucoup de mecs dans la salle, il y a un risque de scandale. Tu imagines la présidente du jury se faisant surprendre entrain de faire son pipi dans un urinoir masculin ? Et non….je suis chez les femmes. Mais…dit donc… pourquoi cette question de savoir comment je vais faire ?
- Parce que j’ai le soucis de ton confort… de ton bien être !
- Mais oui… cochon chéri ! Avoue qu’en ce moment tu ne serais pas fâché de jouer les voyeurs et peut-être de participer ?
- C’est vrai, l’évocation de ton envie me donne aussi à moi une autre envie. Tu te rends compte trésor, que ce matin, avant ton départ, tu t’es exposée slip descendu sur tes bas noirs, fesses à l’air, porte ouverte, pour offrir à mes yeux et mes oreilles un super pipi égoïste ? D’autant plus provocant que tu étais en beauté ?
- Oh… çà n’était qu’un pipi pressé, quelconque, banal, sans arrière pensée de viol.
- Peut-être et en plus ça fait au moins trois jours que tu ne m’as pas fait un petit pipi cochon.
- Ce soir… promis… tu en auras un super… Mais pour l’instant, même si tu étais ici avec moi… avec tout ce monde… on ne pourrait pas collaborer ni chez les hommes ni chez les femmes. Alors il nous faut attendre ce soir. Mais attend… j’ai une super idée… Reste bien à l’écoute hein ?

Il se passa quelques secondes et j’entendis une porte s’ouvrir, puis se fermer, et le bruit d’un verrou que l’on tourne. J’avais compris pourquoi elle m’avait dit de bien rester à l’écoute.
Elle devait tenir le téléphone à la main car j’entendis nettement le bruit de la jupe qui se lève, puis le glissement du slip sur les cuisses, et enfin, levant le dernier doute, le bruit caractéristique que font les deux hauts talons qui prennent position de chaque côté de la cuvette. Puis, il y eu un bruit de frottement doux, et après deux secondes le petit chuintement des petites lèvres au passage du jet.
Elle se contenait et laissait échapper son envie par petits coups que je devinais tombant doucement sur la faïence, discrètement, pour ne pas gâcher la petite musique. Au bout de sept ou huit petites reprises, ça s’arrêta et je pensais qu’elle avait un peu reculé car j’entendis nettement la fin tomber dans l’eau de la cuvette. J’eus droit aussi au bruit du papier que l’on tire du distributeur, puis celui de quatre ou cinq passages sur la fente pour ramasser les dernières gouttes.
A nouveau petits bruits de talons. Puis glissement doux du slip sur le haut des jambes et frottement de la jupe qui redescend.

- Alors ? Il t’a plu mon pipi ?
- Super…on aurait dit de la Hi Fi. Je n’en ai rien perdu. Bravo au preneur de son…
- C’est comme en photo. Il faut mettre l’appareil à la bonne place. Pour être sûre de faire ce petit sifflement que tu aimes, j’ai gardé les jambes serrées et me suis mise presque assise sur le siège. J’ai glissé le téléphone en haut de mes cuisses, dans le petit passage qui reste. J’ai fait par petits coups…C’est mieux qu’un gros jet bruyant…non ?
- Tu es vraiment une championne dans le genre.
- Merci pour le compliment. Pour la suite ….ce sera ce soir. Tiens…il n’est venu personne chez les femmes, ni chez les hommes. Fallait le savoir. Debout face à l’urinoir, tu aurais eu aussi ta petite musique. Ce sera pour un autre jour .Pour l’instant, je vais aller rejoindre les autres, le sous-préfet va arriver et on va finir par me chercher. Bisous Jean-Mich’. A bientôt. Bye !

——0——

Il était 17h 30. Resté de permanence au bureau, j’attendais que ma petite pisseuse remette la voiture de service au parking pour que nous puissions rentrer avec la notre. Vu son vernissage à 16 heures, elle ne devait pas tarder.
Quand mon portable sonna, je ne fus pas surpris de l’entendre dire :

- Bon…Dans une trentaine de minutes je serai là. Tout va bien pour toi ? Tu as eu du monde ?
- Oui…c’est tout bon….la routine. Et toi ?….Pas de problèmes ?
- Si…encore un. Au vernissage on m’a présenté un plateau sur lequel il n’y avait que des coupes de Champagne. Comme j’étais avec d’autres personnes….j’ai fait comme tout le monde. Et tu sais que le Champagne sur moi… une coupe bue… une bouteille pissée ! J’ai fait avant de reprendre la route tu penses bien ! Ca fait prés d’une heure et j’ai encore envie. Là je suis stationnée au carrefour de la maison forestière de M….J’ai rangé la voiture le long du bois et je regarde si le coin est aussi calme qu’il y paraît. L’entonnoir et ma bouteille de secours sont dans notre voiture, pas dans celle-ci, c’est dommage, ils m’auraient été bien utiles dans l’instant. Protégée de la route par la voiture, le long du bois ça paraît vide de voyeur. Debout ça va aller vite.
- Tu me l’envoies aussi par téléphone celui-là ?
- Oh, mais tu y prends goût ? Si tu veux. Ferme les yeux, et je te décris la scène.
- Je suis tout oreille.
- Bon…alors… le coin étant toujours calme et apparemment à l’abri de certains regards, je suis entre la voiture et les premiers arbres, le long de la clôture. Il y a un panneau marqué « Défense de pénétrer ». Pas défense de faire pipi, alors on y va pour un pipi comme un mec. Je lève ma jupe que je coince sous mon avant bras gauche. Comme j’ai l’habitude de porter mon porte-jarretelles en dessous du slip c’est parfait. De la main je tire l’entrejambe élastique. Voilà…Comme je n’ouvre pas la foufoune tu devrais l’entendre siffloter de plaisir. Tu es prêt ?….J’approche l’appareil en espérant ne pas pisser dessus.

Une ou deux secondes d’attente et ce fut un nouveau ravissement. Un vrai gazouillis de merle en chaleur, le murmure d’un ruisseau entre les roches. C’est vrai que c’était encore un gros pipi. Il dura même plus longtemps que je l’espérais. Puis, Martine reprit la parole :

- Bien reçu ?…Il n’était pas mal non plus hein ? J’avais vraiment envie. Et je ne l’ai pas retenu celui-là, il est parti droit devant, je t’assure. J’en ai quand même foutu quelques gouttes d’éclaboussure sur le téléphone…pas grave. Bon… Attends…J’ai encore la foufoune à l’air là. Je coince le téléphone sous le menton et je prends dans ma poche la serviette en papier récupérée au resto…Tiens… Je te fais même entendre l’essuyage. Me voilà tranquille jusqu’au bureau. Je me sens plus légère. Bon… Salut…On y va… A tout de suite.
——0——

Etait-ce l’ambiance retrouvée du bureau….la faculté de changer rapidement d’attitude….un simulacre de détachement pour ce qui c’était passé ? Dés que nous nous sommes retrouvés Martine s’est comportée tout à fait d’une manière habituelle oubliant complètement ses petits jeux auxquels elle m’avait fait participer un peu plus tôt. Il n’y en avait que pour l’expo et les rencontres qu’elle y avait faites. Même pas une nouvelle envie de pipi aux toilettes des bureaux avant de rentrer…
Cela dura aussi tout au long de la route qui nous menait à l’appartement.
Une fois rentrés bien au chaud, dans nos vingt-deux degrés habituels, toujours pas d’allusions à nos petits jeux de l’après-midi. J’espérais une suite rapide. Mais ce fut tout de suite chemise de nuit et pyjama.

Dans la salle de bain, je l’entendais bailler à s’en décrocher la mâchoire. Puis ce fut le bruit de tiroir de l’armoire de toilette annonçant que le chignon devenait « queue de cheval ». Il y eut aussi le bruit du couvercle du panier à linge qui me fit penser que le slip avait fini sa fonction de « gardien du temple » comme elle disait. Un nouveau bâillement et elle se mit à chantonner.

Afin de faire un peu avancer les choses je lançai :

- Tu prends ta douche maintenant ?
- Ah…oui…avant de dîner. Mais tu ne m’as pas dit ce que tu pensais de mes deux interviews téléphoniques ?
- J’ai beaucoup aimé l’accent british et la sincérité de ton interlocutrice. Elle avait une voix très chantante, un peu sifflante parfois…chaude et pleine de sensualité.

Ce qui déclencha son hilarité évidemment. Je me souvenais qu’après le Champagne elle avait le rire facile.

- Tu ne veux pas l’interviewer toi-même en direct? Je crois qu’elle a quelque chose à te dire. Elle voudrait te faire apprécier le Champagne qu’elle a bu tout à l’heure.
- Dis-lui que j’arrive et demande lui si elle accepterait de se laisser photographier ?
- Elle dit que tu exagères…Que tu abuses de ses faiblesses et de la situation…
- Un petit souvenir pour Vassilia… Dis-lui qu’on l’appréciera.

Sans attendre sa réponse, je pris son « numérique » qu’elle avait laissé sur la table du vestibule et j’entrais dans la salle de bain.

Dans sa nuisette légère et transparente relevée sur le ventre, elle était plus que désirable. Je la surpris les doigts entre les cuisses, un pied de chaque côté de la cuvette.

- Tiens…Tu te fais plaisir toute seule… sans moi ?
- Non….Ca me gratte un peu. Les poils commencent à repousser. Il y a un moment que je me suis épilée. Il va falloir que l’un de nous s‘en occupe Jean-Mich’. Qu’est-ce que tu imaginais là ? Tu sais bien que mes doigts ne vont là que pour écarter si nécessaire. Pour autre chose, depuis que l’on se connaît, je préfère tes doigts aux miens. C’est bien meilleur !

J’avais fait la photo à tout hasard en arrivant devant elle, sachant qu’elle pouvait facilement changer d’avis. Toujours bien d’aplomb, jambes écartées au-dessus des toilettes, elle continuait à ausculter sa fente

- Tiens baisse-toi chéri… Mets toi bien en face. Je vais te faire un pipi très lentement, en douceur.

Une main de chaque côté ouvrait un peu et laissait saillir les petites lèvres. N’osant bouger, j’attendais qu’elle se laisse aller. Visiblement déjà branchée sur la suite, son envie d’autres choses faisait qu’elle calait. Puis tout doucement, un timide petit jet descendit bien verticalement. Je portais la bouche sur sa fente pour en goûter un peu. Le jet s’arrêta.

- Ah !…Tu m’as surprise. Là, je vais vraiment caler. Attends quelques instants….Je vais t’en garder un peu pour la fin.

Le petit jet repris régulièrement, bien contrôlé, pour le plaisir, puis…s’arrêta.

- Tiens….Viens…Il m’en reste un fond de verre. T’en veux ?

Je m’approchais et après une attente que je pris pour une hésitation, je reçus effectivement un reste de coupe. Je pris des airs de dégustateur.

- Il était vraiment bon le Champagne que tu as bu !
- Tu trouves ? Oui…je le crois moi aussi. Mais alors…qu’est-ce qu’il fait pisser….Il faudra en parler à Vassilia !
- De quoi ?…Du Champagne ?
- Mais non… De l’usage particulier que l’on peut faire du téléphone.
- Pourquoi pas ? On pourrait appeler le récit « Allo ?… J’égoutte ! » ou « Merci France Télécom »

Dans un nouveau grand rire, elle m’entraîna vers la cuisine.

- Je vois au pantalon de ton pyjama que tu as des choses à me dire.

Bien qu’il fût inutile de s’en assurer, sa main glissa par l’élastique et elle m’octroya quelques va-et-vient d’invitation.

Elle posa ses fesses sur le bord de la table et s’allongea sur le dos. Ses jambes arrivèrent sur mes épaules. Après ses pipis au téléphone et son invitation à déguster son Champagne, sur la table, bien exposée, elle se savait irrésistible.
Lorsque je la pénétrai, elle poussa un grand « Houai ! » et nous avons pris ensemble la route du septième ciel.

Jean-Michel et Martine

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