J’avais trente-deux ans à l’époque. Mon mari était cadre commercial dans une importante société. Souvent, il partait en mission plusieurs jours, pour affaires. Ca ne me gênait pas : je retrouvais quelque temps ma liberté ! Quand il a dû se rendre en Thaïlande pour un mois, je n’ai pas vu où était le problème. Certes, Bangkok regorge de tentations pour les hommes seuls, mais Eric avait ma confiance. Et puis, ce qu’on ne voit pas ne fait pas de mal, c’est du moins ce qu’on dit ! Bref, de toute façon, j’avais décidé de ne pas me prendre la tête là-dessus. Mon mari s’est donc envolé et moi, je me suis retrouvée toute seule dans le grand lit conjugal.
Une première nuit, puis une seconde… combien en restait-il ? vingt-neuf, trente ? Ca n’avait jamais été aussi long. Je n’étais plus une jeune fille, j’avais besoin de mon mari. Ma sexualité n’était plus la même qu’à vingt ans. A cet âge, je flirtais gentiment et quand la tension devenait insupportable, je me caressais. Maintenant, j’avais des relations de couple, j’imaginais mal me masturber comme une gamine.
Après une semaine d’abstinence, le manque de relations intimes s’est fait pesant. Je ne pensais plus qu’à ça. J’étais amoureuse d’Eric mais il a fallu que je me rende à l’évidence : ce dont j’avais un impérieux besoin, c’était moins d’Eric que du sexe d’Eric. Je ne fantasmais pas sur mon mari tout entier mais sur son sexe. Ou plutôt, sur le sentiment de plénitude et de bonheur que je ressentais lorsque ce sexe me possédait. Bref, après de longues ratiocinations, j’en vins à une conclusion prosaïque : j’avais envie de baiser. Me fallait-il draguer, fréquenter les bars ? Sans ironie, si le diagnostic était clair, le remède n’était pas évident. Primo, ça supposait que je trompe Eric. Secundo, comment s’y prendre ? Bêtement, j’ai acheté un petit journal d’annonces érotiques de Lille et des environs. Il y avait beaucoup de réclames pour des contacts par minitel et la plupart des numéros de téléphone étaient payants. La seule chose intéressante, c’était la rubrique des lieux de rencontre. Et puis quand même cette annonce : « H 55a, rech. JF 18/30 pour rel. sex ». J’ai trouvé le texte direct et franc. Il ne devait pas y avoir de lézard.
Le soir, j’ai appelé le monsieur. La voix était sérieuse, posée. Il ne s’agissait ni d’un plaisantin ni d’un maniaque mais simplement, comme l’indiquait l’annonce, d’un type de 55 berges qui cherchait une plus jeune pour un « petit moment », selon son expression. Pourquoi pas ? Eric n’en saurait rien. Et puis, un « petit moment », c’était assez pour me soulager mais sans compter vraiment. L’ennui, c’est que le monsieur croyait que « je recevais », comme il disait. Tout a failli capoter. Mais il m’a donné rendez-vous à la gare des Flandres. J’y suis allée. Le bonhomme était sympathique, bien conservé, séduisant sans être séducteur. Car séducteur, il ne l’était pas. Ce qu’il nous fallait, n’est-ce pas, c’était un endroit proche, pratique et pas cher. Il proposait les toilettes. Et sans attendre ma réponse, il m’entraîna : « Il y en a de bien, celles pour handicapés, vous verrez ». Je ne m’étais jamais trouvée en pareille situation. Comment allait-on s’y prendre, là-dedans ? J’ai accroché ma veste à la patère. Je pensais que le mieux était de me laisser guider. C’est à ce moment, qu’avec la tranquillité de l’habitué, le type m’a dirigé la bouche vers sa queue pour que je suce.
Bien sûr, je m’attendais à tout. Quand une femme mariée accepte de suivre un inconnu aux WC, elle prend ses responsabilités. Pourtant, c’était tellement subit que je suis me suis paralysée. Comme s’il avait prévu ma réaction, le type m’a tendu un truc vert. C’était un préservatif à la pomme. Il me souriait, complice. J’ai fini par me ressaisir : après tout l’homme était correct et avec le préservatif, je ne risquais rien. Pendant que je le suçais, le bonhomme m’a complimenté sur ma façon de faire. Puis son langage est devenu progressivement plus scabreux. J’étais une petite « salope ». Ce sont bien les jeunes les plus vicieuses. Je faisais ça aussi bien qu’une « pute ». Il avait simplement baissé son froc et s’excitait sans complexe, une main s’accrochant à mes cheveux roux. Ce n’est pas une femme qui pouvait se plaindre des préliminaires. Autant que mon partenaire fût dans de bonnes dispositions ! Enfin, il s’est retiré et m’a demandé de me pencher sur la cuvette. Comme j’avais mis une culotte, je l’ai retirée et je me suis assise sur le water pour faire pipi. Je suis de celles qui font pipi avant et après ! Le monsieur était ravi : une « pisseuse » en plus ! Bravo ma chère ! Non, non : ne t’essuie pas ! Tourne-toi et montre-moi ton cul ! Et c’est comme ça que, pliée en avant, les mains sur le siège, je lui ai présenté mon derrière !
Mon partenaire devait aimer la levrette. Toutefois, au lieu de me prendre comme je croyais, il m’a léché les fesses puis, entre mes jambes, il m’a longuement fouiné la chatte en reniflant. « T’as baisé quand, la dernière fois ? » m’a-t-il demandé. Ca faisait dix jours, avec mon mari. « Sale fille, la prochaine fois, je te veux juste après que t’aies baisé, tu m’entends ? » : il me disait ça avec calme, comme sûr qu’on se reverrait. J’ai tourné la tête : il se masturbait, les yeux rivés sur mon anatomie. C’est toujours plaisant d’allumer un homme mais le « petit moment » s’éternisait… J’ai ondulé des hanches en gémissant. Il ne pourrait résister longtemps à la tentation, à mon petit cul offert, à ma chatte de vraie rousse. Je sentais qu’il allait me faire jouir ce vieux cochon. Une fois décidé, il devait être doué pour l’amour, un type d’expérience, bien monté et endurant. Sa langue s’est promenée une dernière fois dans ma raie. « Si tu veux que je te bouffe encore le cul, on peut se revoir… » m’a-t-il sorti soudain. J’ai regardé au sol sous mes pieds : une flaque de sperme s’étalait sur le carrelage. Il avait éjaculé le con ! Sans même me baiser !
J’étais fâchée. J’ai mis ma culotte dans la poche, renfilé ma veste et pris un café au bar de la gare. Passer tout ce temps avec un type dans des chiottes pour en ressortir quasi vierge, il y avait de quoi avoir les boules. Je ne décolérais pas. Je ne pouvais pas rentrer chez moi dans cet état. Il fallait que je fasse quelque chose. En face, il y avait un jeune gars dans la vingtaine, en jean et blouson. Il était maigre, un peu boutonneux. Il se tapait une bière en me fixant curieusement. C’est alors que je me suis rappelé que le journal d’annonces érotiques que j’avais lu mentionnait ce bar parmi les lieux de rencontre de la ville. J’ai écarté les cuisses sous la table pour montrer ma belle touffe rousse. Quand je me suis dirigée vers les toilettes, le jeune gars m’a emboîté le pas. L’instant d’après, j’étais avec lui dans le WC. Il avait un gros calibre entre les jambes, le modèle au-dessus de tout, genre taurillon fougueux, parfait pour s’éclater en beauté. J’étais gâtée.
Comme sa queue m’avait mis l’eau à la bouche, je m’en suis occupée en bonne « salope » que j’étais prétendument devenue. Parfois je suçais la tête, parfois je gobais tout ce qui pouvait entrer sans m’étouffer. Quand le garçon -- qui n’en demandait pas tant -- a failli tourner de l’œil, je me suis de nouveau placée en levrette, mains sur la cuvette, cul cambré. Il ne fallait pas que je le rate celui-là ! Sa bite est entrée comme dans du beurre. Il a commencé à me besogner. C’était fameux. Je dégoulinais en abondance. La tête baissée, je regardais sa queue disparaître dans ma fente puis qui prenait son élan pour disparaître encore. Ses couilles ballottaient à chaque va-et-vient en se cognant sur mes cuisses. J’ai vite joui. Lui, il a fait des efforts pour se maîtriser. Il était réservé, il ne disait rien, mais il assumait sérieux. J’ai pissé un coup et puis on a changé de position.
Il s’est assis sur le siège, moi sur lui, cuisses écartées. J’ai saisi sa bite et vlan ! j’étais empalée. Et en avant la chevauchée fantastique ! Je me suis envoyée en l’air en un rien de temps mais j’en voulais encore… Je me suis mise à genoux sur le WC, les mains accrochées au rebord de la cuvette, le cul bien tendu. Le mec m’a planté l’anus recta. Après tout ce que je venais de vivre, j’étais excitée à en crever. Alors je me suis déchaînée, les reins creusés, la tête enfoncée dans la cuvette (mes cheveux tombaient carrément dans l’eau !). Eric, pourquoi m’avais-tu abandonnée ? Le type, il se la baisait viril en diable ta femme ! Quand la grosse bite enculatrice s’est extraite, en éclaboussant partout des giclées de sperme, j’étais ravie. Le garçon m’a demandé si ça avait été bon. Après dix jours sans mari, assurément c’était super, on ne pouvait pas dire le contraire ! Satisfait, il m’a répondu en zippant sa braguette qu’il se faisait pas mal de vieilles en manque dans les chiottes de la gare et qu’en général, elles étaient contentes.
Rentrée à la maison, j’étais perplexe. L’excitation était retombée et je me demandais comment j’avais pu me livrer à une telle débauche. Mon aventure avait été sordide, mais elle s’était imposée à moi par des exigences sexuelles que je découvrais. Le voyage en Thaïlande de mon mari me faisait découvrir un aspect de ma personnalité que je ne soupçonnais pas. Est-ce que ça me reprendrait encore, avant le retour d’Eric, dans une vingtaine de jours ?