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- Ma Femme sous ses doigts (t) ric -

ssis dans ma voiture, dans cet embouteillage à n’en plus finir, mes idées se baladaient… et revenaient incontournablement à Justine.

Tant d’années passées ensembles, des sentiment très présents dans un quotidien qui l’est tout autant sinon davantage, et dont j’avais conscience de son aspect contraignant, j’allais dire nuisible à notre relation. Nos années de vie de couple n’avaient en rien entamé mon attrait physique pour elle… faut il dire que Justine avait un physique envoûtant.

 

 

Je ne sais si c’est vraiment le mot, mais une chose est sûre, c’est qu’après toutes ces années, j’étais toujours envoûté par l’effet produit par sa proximité physique.

En ce Lundi matin, je repense encore à notre soirée de Samedi, ou je l’avais gentiment persuadée d’accepter de sortir à ce restaurant Parisien en oubliant de se munir de la totalité de ses sous vêtements. Ses sourires et ses rires de la soirée, ses mouvements des mains , les moindres de ses croisements de jambes, de ses chevilles, m’avaient émoustillé toute la soirée. Puis nous étions rentrés, et avions fait l’amour intensément.

J’aimais ma femme, et de surcroît, je l’aimais physiquement en ayant pleine conscience que peu d’hommes ont cette chance là. J’étais encore un peu étonné de la relative facilité avec laquelle elle avait accepté de sortir nue sous sa robe légère de Samedi, étonné aussi de repenser à l’état dans lequel cela m’avait mis, conscient du fait qu’ elle même n’avait pas trouvé cela désagréable.

(lundi 7 avril 2008 à 21:20:57)
Mon esprit se promenait, donc…l’image de
Justine avec lui…le souvenir des regards des autres, aussi..; sur elle. Ca n’est pas de la fierté que je ressentais, lorsque un autre homme la regardait, quelque chose de très différent, de presque plaisant. Pas au sens ou l’orgueil l’entend, mais encore différent de cela, comme une sorte d’excitation. Sans doute parce que je sais ce que l’on peut ressentir à voir une jolie femme qui n’est pas la sienne, et à toute la fantasmatique masculine qui se développe autour de ce concept.

À propos de fantasmes, il se dessinait en moi depuis deja plusieurs mois, des … idées, concernant Justine. Cela était à la fois un peu inquiétant, mais aussi rassurant, car je découvrais que l’ensemble de ma sexualité ne tournait qu’autour de la femme qui partageait ma vie, et cela ne m’apportait nul ennui, bien au contraire.

L’ombre de mains qui n’étaient pas forcément les miennes parcourant son corps en ses lieux les plus secrets parcouraient parfois de façon fugace mon imaginaire, et je n’en tirais pas déplaisir.

Parmi les petits évènements du quotidien, l’annonce du passage à Paris de notre ami d’enfance Vincent se profila pour la fin de cette semaine, et Justine et moi nous réjouissions de sa venue. Nous le connaissions depuis très jeunes, et son couple et le notre étions tres complices depuis des années.

Nous regrettions même que son épouse ne soit avec lui, car nous avions avec elle un reel lien d’amitié. Je me plaisais à voir la gaieté qui s’emparait de nous lorsque nous étions réunis, et j’attendais avec hâte le week-end a venir, priant pour que ce foutu dossier que je traînais au plan professionnel soit clôt d’ici là.

Justine et moi passions une semaine particulièrement tendre du fait de l’absence des enfant en cette période de vacances scolaires, et nous multipliions les sorties parfois un peu coquines, l’un et l’autre jouant souvent du regard des autres.

Peu avant l’arrivée du week-end, je lui avais demandé de me rejoindre à cette brasserie non loin de notre appartement, en fin d’apres midi, avant de rentrer chez nous, et je la vis arriver rayonnante, avec son fier décolleté.
Elle s’assit a coté de moi alors que nous étions en vis-à-vis d’un autre couple, et me fit un de ses longs baisers, tout en prenant ma main pour la poser sur son genou, puis me dit qu’elle se sentait très légère, et qu’elle était passée rapidement se changer à la maison avant de venir.

Je compris à ses yeux pétillants qu’elle devait être particulièrement légère de sous vêtements, et cela mit mes sens en éveil de la savoir sans culotte à coté de moi, sa nudité à fleur de peau en ce lieu public.

Nous conversions de banalités, et ma main remonta de son genou vers l’intérieur de sa cuisse et je sentis cette douce chaleur de ce corps que j’adorais.

Notre long baiser avait attiré l’attention du couple en face et l’homme n’arrivait plus à détacher vraiment son regard du corps de Justine.
Il était devenu plus distrait des propos de sa compagne et je le voyais parcourir ma femme depuis le bas de ses chaussures ouvertes, remontant le long de ses jambes fuselées parcourues des lacets fins attachés sur le haut de ses jambes.
Je le dis a
Justine qui me dit l’avoir remarqué et c’est sciemment que ma main s’anima vers le haut de ses cuisses, remontant sa courte jupe et lui déclenchant un sourire.
Elle écarta un peu ses jambes sans s’arrêter de parler tandis que je jetais un regard discret à notre voisin d’en face qui avais une parfaite vue de là où il était.

J’avais jouissance de la situation et il était devenu clair que cela m’excitait. Notre conversation se faisait des plus banales, et ma main remontait encore, montrant franchement le haut des cuisses de Justine, ceci ayant pour effet de complètement interrompre le dialogue qui existait entre le couple assis en face.

L’Homme était Stratégiquement placé… pouvant bien voir ce qui se passait sous cette petite table ronde alors que mes gestes étaient masqués par le mobilier de Brasserie pour les autres occupants, placés loin, il est vrai.
Ce qui était amusant , c’est que sa compagne était complètement distraite, s’étant plongée dans un magazine people.

Justine ferma les yeux, un instant.
Je lui dis:
- “tu aimes ?” … Elle acquiesça simplement.
Je ne savais pas en cet instant si elle vivait autant que moi l’ensemble de la situation ou si c’était seulement ma caresse qui lui plaisait.
Je lui demandai si cela pouvait aller jusqu’à l’exciter… Elle me dit
- “vérifies donc, tu verras par toi même”.
C’est ainsi que ma main remonta, jusqu’a lui toucher la vulve, à laquelle ses cuisses écartées donnaient maintenant bien accès.

Je touchai donc le sexe de ma femme , pour le rencontrer franchement mouillé.
Cela m’excitait davantage, et je bandais maintenant sérieusement. Je lui demandai si elle elle savait qu’on la regardait… elle ferma simplement les yeux, se pinçant les lèvres en bougeant la tête de haut en bas.

Je ne résistai pas à aller plus loin, car maintenant j’avais vraiment envie d’elle, mon sexe pointant sous le pantalon dans des proportions pas vraiment très catholiques.
Je lui caressais d’abord la vulve devenue maintenant très mouillée, puis l’écartant légèrement, je saisi son clitoris entre mes doigts. Il était dur, et
Justine serrait les lèvres, ne parlant plus maintenant.

C’est lorsque je le pinçai davantage en lui donnant un très léger mouvement de va et vient qu’elle lâcha un petit cri en fermant a nouveau les yeux, que nous entendirent la tasse a café tomber… c’était celle de notre voyeur.

Ce petit bruit cassa l’atmosphère, et nous le regardâmes tous les deux, souriant , mais avec un regard planté dans ses yeux. Son amie réatterit parmi nous délaissant son journal, et nous virent l’homme se décomposer sous nos regards qui se voulaient pourtant complices.

Il se leva et entraîna sa compagne, nous laissant tous deux dans un grand éclat de rire qui put être lâché après leur départ.
Mais nous étions tous les deux dans un état d’excitation assez terrible ,et j’avais bien conscience que cela n’était pas seulement dû au fait que j’avais touché
Justine… La présence de tiers avait pris une dimension que je n’aurai pas soupçonné…

Encore aujourd’hui je reste persuadé que le moment passé ensembles à notre retour à la maison était particulier par l’intensité de l’échange physique entre elle et moi.
Je sus lire dans le regard de la Femme que j’aimais quelque chose de particulier dans son extase finale, quelque chose d’un peu nouveau, dont le mystère n’avait d’égale que l’intensité de la jouissance que j’avais ressentie lorsque je jouis en elle cette fois là.

Il y avait décidément depuis quelques jours un ressenti indéfinissable de ma part autour de l’idée du corps de Justine, un sentiment d’excitation nouvelle.

Je me refis le film de ces 10 derniers jours, tentai de retracer le fil de mon inconscient, le cheminement de mes sens qui vivaient a fleur de peau depuis cette sortie avec elle au restaurant, ou ma soirée entière avait été rythmée des fantasmes qui se développaient de manière complètement autonome autour du fait qu’elle était sans culotte, que seule la mince épaisseur du tissu de sa robe séparait mon regard, mes mains parfois, de sa totale nudité et que seulement moi le savait.
Puis je ne pouvais oublier, mettre de coté, et considérer l’aspect uniquement ludique de nos réactions à tous les deux lors de l’anecdote de la brasserie.

Il y avait comme “un tout” qui se formait, auquel s’ajoutait la fantasque idée de mains autres que les miennes caressant son corps, mais sous mon regard, j’allais dire … sous ma bienveillance.
Même mon infinie intimité avec elle n’était cependant pas suffisante pour que j’en parle avec elle, et je me rendais compte qu’une sorte de bouillon de culture s’animait en mon esprit autour de tout cela, une impression d’envahissement.

La venue de Vincent parmi nous, me ramenait le souvenir de cette période libertine que nous avions eue avec son couple.

Avec sa femme et lui, voilà maintenant 3 ans, nous avions été au bout de ces fantasmes mélangistes, merveilleuse période ou nous allions tous les quatre de désirs en plaisirs, sans vraiment déceler les limites de nos envies d’attouchement.

Puis naturellement , un peu comme ces situations s’étaient créées, elles s’en sont allées peu à peu.
Justine et moi avions pris plaisir a toucher d’autres corps, il est vrai, des corps que nous connaissions bien, et ces baisers et caresses étaient devenus naturels , entre nous quatre.

Nous étions tous sortis de cette période heureux et rassasiés de sensualité.

De cette complicité formidable dont les seules limites, mélangisme oblige, avaient été de ne faire l’amour qu’à nos épouses respectives, après, ou pendant ces caresses échangées, il en était sorti, vis à vis de Vincent et Valérie, un renforcement de notre amitié et puis cette sorte d’indifférence mêlée d’un certain plaisir lorsque Vincent toujours discrètement embrassait Justine au coin de la bouche, ou que moi même faisait une caresse rapide a Valérie entre les cuisses, lorsque la vue de certaines de ses mini-jupes devenaient insoutenable.

C’est ainsi que le temps qui passe nous amena à ce Vendredi, jour de l’arrivée de Vincent qui arrivait par le train à Austerlitz en début de soirée, vers 20h.
Il passait juste deux nuits à Paris, devant poursuivre vers le Nord pour une formation donnée par son groupe industriel.
Que voilà des obligations professionnelles qui m’amenaient aussi a des idées plus noires, car le dossier que j’avais à la traîne devait être remis a mon patron, lui servant d’argumentaire principal pour une affaire de la plus haute importance qu’il devait traiter à Bruxelles, justement ce week-end.
Il devait en effet, armé de mon compte rendu, prendre l’avion pour la Belgique ce Vendredi soir.

J’étais assez content que ledit patron ait préféré faire ce déplacement plutôt que de me désigner pour aller défendre ce dossier, car franchement, je n’avais pas en ce moment l’esprit a l’argumentation Commerciale.
C’est pour cela que je mis les bouchées doubles, et terminai en temps et heure ce travail à la fois pointu et important par ses conséquences pour la boite.

Ainsi donc, serein ce Vendredi là, passai-je prendre Justine en voiture à l’appartement vers 19 h pour nous rendre à la gare d’Austerlitz et passer la soirée avec notre ami.

Nous décidâmes dans la voiture d’enlever Vincent à la gare et de lui proposer ce restaurant de fruits de mer qu’il appréciait tant avant de continuer la soirée à ce fameux Piano-Bar où nous passions ensembles des moments parfois inavouables de coquineries avec Valérie, lorsque bien plus qu’une bouteille de champagne se mêlait à nos fins de soirée.
Je vis
Justine sourire à la Lune pendant cette conversation, sans doute se remémorant “notre” petit coin apprécié dans la salle depuis lequel nous pouvions tout voir, sans être vus, et où le volume sonore de la musique était juste ce qu’il fallait pour se rendre agréable sans couvrir nos conversations.

Puis il y avait ce Patron de Boite, comment s’appelait-il encore ?… ah, impossible de m’en souvenir…Charisme bien planté, physique agréable au point de faire Justine nous lacher un certain soir-avant-champagne, que … “ce type est vraiment sexy”. Nous nous étions regardés, étonnés de cette remarque venant d’elle ordinairement plus discrète de ses pensées là.

Ainsi le programme convenait-il à Justine, et tout allait bien.
L’opération Austerlitz fut rondement menée… Embouteillages, problèmes de parking, moi qui reste au volant,
Justine qui descend, Top chrono le train qui est arrivé à l’heure ! , Justine et Vincent qui reviennent joyeux et rieurs , Bref, Synchro d’enfer.

Nous voilà donc dans la voiture a trois, parlant tous ensembles, Vincent assit a l’arrière et arrivant a nous serrer dans ses bras par derrière les dossiers des sièges avant avec l’énergie que nous lui connaissions. Un vent de bonheur traversa Paris ce soir là depuis la Gare jusqu’au restaurant, et même après , car nous passèrent effectivement un agréable moment.

Pas moins d’une heure d’embouteillage Parisien, de ceux où la voiture ne se stoppe qu’une minute a peine, mais se déplace lentement de feux rouges en feux de la même couleur. L’intérêt de Vincent se porta peu a peu sur le corps de Justine, séduisante comme jamais.
Il le lui dit, tout en plaçant ses mains sur le haut de sa poitrine, nous entraînant dans un rire coquin.
Ses doigts sur le haut de la poitrine de
Justine la caressait plus qu’ils ne l’effleuraient, et c’est sans m’en rendre compte tout a fait que je posai ma main sur le haut de son genou gauche.

Elle écarta imperceptiblement ses cuisses, et quand ma main remonta lentement jusqu’à remonter sa robe encore un peu, je me dis que le fait de rouler en voiture automatique, évitant les horribles devoirs de changement de vitesse au profit de la disponibilité de ses mains pour caresser sa femme , était une merveilleuse conséquence de l’avancée de la technologie automobile.

Elle m’avait raconté, dans l’intimité de nos conversations intimes, combien le contact de ma main sur le haut de sa cuisse avait ceci d’agréable qu’il lui déclenchait une zone de chaleur sur tout le bas du corps.

Je déplaçais ma main doucement, caressant maintenant la partie inférieure de son ventre sous la robe.
Vincent lui embrassait le cou, lui faisant pencher la tête vers moi… il faisait cela bien et je la vis fermer définitivement les yeux, se laissant transporter dans ce monde des sens qu’elle connaissait si bien.

Ses jambes s’écartaient davantage, instinctivement sans doute, laissant à ma main le loisir de se transformer en contacts de doigts, plus précis, lorsqu’ils descendirent cette fois ci sur l’intérieur de ses cuisses.

Tout l’intérêt de rouler en 4X4 dans Paris vient du fait que l’on est en situation surélevée, et que les mains baladeuses ne peuvent être vues des occupants des autres voitures.

L’ambiance devenait très chaude, et je voyais Justine tour a tour fermer les yeux et les ouvrir, se pincer parfois les lèvres, puis rire en serrant les jambes.
Je lui connaissais bien cet état et savais jusqu’où cela pouvait la mener.
Je vérouillai discrètement les portes, ajoutant à l’intimité de notre petit univers à trois.

Malgré, justement, notre intimité sans faille, je la savais toujours un peu gênée lorsqu’elle sentait son corps réagir a ce point a mes caresses, quand au simple contact de mes doigts cette humidité se crée malgré elle.

Je lui avais dégagé le bas du ventre, bien visible maintenant, et ses cuisses écartées me laissaient libre de choix de mes mouvements. Le parcours de ma main, depuis son ventre jusqu’au haut de son clitoris en écartant doucement ses lèvres était d’une redoutable précision, et lorsqu’il je m’en saisi entre les doigts elle frémit un peu. Ce contact fait d’un léger mouvement de va et vient m’en faisait sentir la fermeté autant que son degré d’excitation. Je savais qu’elle commençait a mouiller sérieusement, mais je n’avais pas commencé cette exploration plus intime que son corps n’allait pas tarder à réclamer malgré elle.

Elle était dénudée jusqu’au bas ventre, son string écarté libérant son sexe offert a mes doigts, le regard de Vincent clairement posé sur ses cuisses, décuplait ses sensations ressenties.
Elle s’abandonna davantage, les yeux fermés lorsque mes doigts furent plus précis, s’insérant lentement en elle, toujours sous forme de caresse, sans vraiment la pénétrer.

Puis je remontai ma main, dégageant son clitoris jusqu’à le mettre a nu
C’’est là qu’elle eu son premier gémissement, car le contact de mon doigt maintenant complètement mouillé sur le bout de son clitoris commençait à lui procurer cet indéfinissable plaisir qu’elle avait tenté de me décrire maintes fois sans vraiment y arriver, un plaisir qui ne se quantifie plus, tant il est fort.

Je m’attachais a faire durer ces choses là, et avec Vincent nous nous entendions bien sur ce terrain qui consiste à donner du plaisir à nos femmes.

La caresse de son clitoris, les mouvements de mes doigts sur son extrémité, alternant la lenteur à de petits mouvements rapides, malmenaient ses sens, amenant le désir aux limites de son besoin impérieux.

Je savais que je pouvais l’amener a jouir rien qu’à ce jeu, je savais aussi parfois m’arrêter, la laissant pantelante, presque frustrée, un désir fou au fond du corps, son intimité ruisselante et ses sens en feu.

Mais je ne me doutais pas que ce jour là, Justine allait donner à mes sensations une dimension nouvelle, par une mise en scène à la fois diabolique, et d’un érotisme en même temps débridé, sans limite, m’amenant bien au delà de mes fantasmes les plus inavoués et les plus profonds.

Nous arrivèrent à bon port, puis attendirent un instant avant de mettre le nez dehors, nous remettant tous les trois des émotions de nos corps.
Justine embrassa Vincent sur la bouche, me caressant le torse, insérant ses doigts sous ma chemise, n’aidant pas vraiment en cela à un bon contrôle des sens, dont dire qu’ils étaient en éveil serait peu de chose, en cet instant.

C’est en arrivant au Piano-Bar vers minuit que tout se gâta ….

Nous arrivèrent guillerets et fûmes reçus comme des princes attendus par… Philippe … Voilà… il s’appelait Philippe, ça me revient…

Joie encore différente que celle là… pendant près d’un an, nous avions fréquenté ce haut lieu d’un certain plaisir de la nuit ou se mêlaient rires, alcool et diverses très discrètes coquineries, dont Philippe connaissait le détail, coquineries qui se terminaient à quatre dans notre appartement, dans la plus grande volupté.

C’est donc accueillis de Kirs et Tequilas complices que Philippe nous demanda où nous étions passés depuis ce temps, et Vincent de lui expliquer que le boulot lui ayant imposé un déménagement en province, nos soirées malicieuses étaient donc devenues difficiles.

J’embrassais Justine, un bras délicieusement placée autour de son cou et mes doigts effleurant le haut de sa poitrine mise en valeur par un scandaleux décolleté, lorsque mon portable sonna .
Et alors là ! Première erreur : je décroche !

… Mon Boss !

A cette heure ! Arrivé à Bruxelles, cette enflure m’explique qu’il a laissé LE dossier a la boite et que son rendez vous de 8 h demain ne DOIT PAS être reporté.

Une seule solution : je dois aller fissa à nos bureaux de La Défense et lui faxer les 60 pages de textes et croquis.

Deuxième erreur : J’acquiesce.

Voilà comment on fout définitivement une soirée en l’air.
J’entrainai
Justine à part discrètement et lui expliquai.

Aussi déçue que moi , elle me proposa de venir avec moi.
Paris, La Défense, faxer ces papelards, revenir, c’était deux heures au bas mot en roulant a vitesse antiFlics. C’était Non, et elle le savait.
Je l’embrassai a nouveau la serrant contre moi , lui demandant de m’excuser auprès de Vincent.
“- Restez ensembles, amusez vous, je fais vite. Promets moi d’inavouables aventures à mon retour, et tout ira bien…”

Elle hocha la tête, m’embrassant longuement, puis me mis la main sur le sexe au travers du pantalon, le serra fort, caressant ma nuque de l’autre main.

La mienne s’abandonna a son tour vers son entre jambe, allant jusqu’à sentir le tissu de son string au travers du tissu.

Notre baiser s’attardait, son corps m’appelait et le désir d’elle s’emparait de moi.

Je m’écartai doucement… “- Me laisser dans un état pareil, me chuchota t-elle… Sais tu seulement depuis quelle heure j’ai envie de toi…”.

Je ne dis mot, rajoutant simplement “- Je me dépêche”…

Puis je partis.

C’est à la porte du Cabaret qu’elle me rejoignit vivement, alors que mon esprit tentait de changer de contexte.

Elle m’embrassa a nouveau puis dit simplement.. “- les aventures que tu souhaites a ton retour, Thibault… tu les veux vraiment inavouables ? “
Je souris d’un “oh oui, ma chérie”, puis je partis cette fois pour de bon.

Maudissant tous les Dieux, avec des idées de sexe les plus affolantes dans la tête, et n’arrivant pas a me défaire de cette érection, je mis le contact et entrepris d’appliquer les conséquences du film “Mon patron fait chier”.

Parti à minuit et demi, à 2 h du mat j’en étais a la fin de ma discussion intime avec ce Fax de merde, transmettant les docs à l’hôtel de mon patron lorsque Justine m’appela pour me rappeler que Philippe fermait vers 3h … je lui dis que je serai sur place bien avant.

Alors elle me dit d’une voix terriblement suave “- Écoutes, Thibault… lorsque tu arriveras… il y aura sans doute peu de monde … je voudrais te réserver une surprise… Fais toi discret dans ton arrivée, et puis va t’asseoir a notre table , tu sais … celle depuis laquelle on voit tout sans être vu… fais moi plaisir…”

Faire plaisir a Justine, je le voulais, et répondre à la surprise qu’elle semblait vouloir me réserver m’excitait déjà un peu. C’est sans poser de questions que je lui dis “ -- oui, ok ma Chérie, on fait comme ca.”

Mon retour sur Paris-centre se fit assez rapidement, et c’est justement vers 3 h que j’arrivai là d’où j’étais parti près de 3h avant.

J’imaginais non sans déplaisir Vincent et Justine dansant seuls sur la petite piste du Cabaret, Philippe ayant volontiers retardé un peu sa fermeture pour un dernier verre ensembles, et la pensée du corps de ma femme ondulant sous les lumières tamisées, et jouant de ses formes se dessinait dans les ambiances cotonneuses créées par mon esprit imbibé d’érotisme fou.

J’entrai doucement, croisant ce qui devait être le dernier couple qui sortait et cherchant du regard mon petit monde qui devait m’attendre, sans les voir tout de suite…

J’allai donc m’asseoir a notre table, un peu en élévation par rapport au reste de la boite, et trouvai avec plaisir un seau à champagne empli de sa bouteille fraîchement déposée, avec simplement une coupe vide à coté.

Je souris à la vue de l’attention d’une Rose rouge, posée en travers d’une carte dans la pénombre qui me laissait distinguer, écrit de sa main : « Pour toi Thibault, mon bel Amour »…

…Merci ma Chérie…

Puis je m’installai donc, à la fois détendu et excité à la pensée d’un mystérieux spectacle qu’on m’avait visiblement préparé et dont je savais déjà qu’il allait être détonnant, connaissant mon irrésistible Femme.

Mon regard balaya à nouveau la salle sans trop s’y attarder une nouvelle fois, et… sans trouver de visage connu, ce qui ne m’inquiéta pas, à ce stade.

Encore un brin essoufflé de ma grande navigation nocturne a travers Paris, je fit sauter le bouchon de ma bouteille de Champ’, puis me servis une large coupe, m’apprêtant à la déguster sans aucune modération.

C’est en ajustant mes lunettes que je les vis… mais oui bien sûr, près du bar, ou plutôt non un peu à l’écart, près de cette table où était disposées quelques bouteilles d’alcools fins, Justine était là, Vincent juste à coté.
Je les croyais seuls dans le cabaret maintenant vidé de ses noctambules.

Elle s’appuyait légèrement d’une main posée sur la table, un verre à la main, fermant les yeux, Vincent derrière elle, le visage dans ses cheveux.
Le couple formait à mes yeux une image d’un érotisme dévastateur par le fait que Vincent avait sa main droite posée à plat sur le devant du sexe de
Justine, son autre main relevant légèrement le bas de sa robe et laissant apparaître le haut de ses collants.

Cette image fut pour moi une sorte de choc émotionnel.

Dieu… ! que ma femme me connaissait bien ! C’était comme un dessin tout droit sortie de la littérature érotique de Serpieri et son personnage Druuna.

Justine ce soir était Druuna.

Et elle savait combien les ouvrages de Manara, les dessins de Serpieri avaient ému les sens de mes premières années adultes.
Je n’en revenais pas.
Son corps, caressé par les mains sensuelles de notre ami, qui la parcourait lentement d’attouchements faits de caresses circulaires et statiques, se cambrait légèrement tout en faisant un très léger mouvement d’avant en arrière, se frottant sur le sexe de Vincent qui devait être dans le même état que le mien en cet instant.
La caresse de Vincent sur le corps de
Justine durait, s’étalait avec délice dans le temps.

Je vis les doigts de sa main droite relever lentement le bas de la robe, et je me demandais si en cet instant elle portait encore son string.

Vincent plaça son pied entre ses jambes et la força à écarter les cuisses, sa main poursuivait son mouvement de manière encore plus précise.

Justine se cambrait encore davantage, collant son visage en un mouvement arrière à celui de son amant de l’instant.

Le souvenir du scénario de Druuna me minait littéralement, et c’est au moment ou je me disais qu’il manquait un personnage que ma mémoire n’arrivait pas à saisir que je vis dans l’ombre de la pièce , pourtant pas très loin… Philippe…

Il était assis

Impassible et à la manière d’une sorte de Sphinx, il regardait.
Les mains simplement posées à plat, il parcourait de son regard un peu fixe, chacune des courbes du corps de
Justine.
Je le voyais la dessiner des yeux, depuis le bas de ses chevilles , longeant ses jambes jusqu’au haut de ses cuisses dont Vincent caressait maintenant l’intérieur, par derrière, forçant encore
Justine à écarter les jambes davantage…

Puis Vincent pivota sur sa droite en un mouvement où son visage se trouva face à elle, et sa main gauche relevant entièrement la robe, faisant apparaître les fesses magnifique de Justine, bien formées, dont le touché ferme se faisait sentir sous mes doigts à ce moment.
De là où j’étais, je voyais la ficelle du string qui partait depuis le bas de son sexe jusqu’à sa taille ainsi que le haut de ses cuisses, dont les légers reflets de lumière faisaient apparaître la moiteur. Ses cheveux abandonnés sur son dos, la main de Vincent doucement posée sur sa taille, qui devait appuyer cependant legerement, faisant
Justine frotter son bassin sur son autre main judicieusement placée devant elle, donnait à la scène une chaleur des plus torride.

J’en étais pour ma part à un stade difficilement descriptible… les sens complètement sonnés, je réalisai que sans trop m’en rendre compte que je m’étais déboutonné et tenais dans ma main mon sexe, à la fois brûlant et dur.
Je bandais comme un taureau et donnais à mon bras un léger mouvement, de manière parfaitement inconsciente, mais maintenant bien conscient de l’état d’excitation avancé dans lequel j’étais.

JustineJ’étais dans le droit fil de cette réflexion quand je vis Catherine faire descendre son string, s’aidant d’un mouvement de hanche circulaire, tandis que Vincent se plaçait face à elle et que dans le même temps, pour la première fois, Philippe sortit de son impassibilité.

Je le vis sortir de sa ceinture un sexe énorme sous l’effet de l’érection qu’il manifestait.

Je cru un instant à un curieux effet d’optique, mais il s’avérait bien que Philippe était doté d’un outil des plus impressionnant.

J’eus une pensée pour Justine qui, dans nos échanges sur l’oreiller, souriait doucement de ces femmes qui disaient qu’un gros sexe n’était d’aucune utilité et que quelques regards tendres ou bisous au coin des lèvres étaient bien plus important pour une sexualité épanouie, qu’un gros engin.

Elle était pour sa part de ces Femmes qui affirmaient qu’elle aimait sentir l’effet d’une bonne grosse bite, a la fois longue et forte, qui de sa chaleur outrancière vous ramone le tunnel intime et vous fait jouir en libérant un sperme chaud en votre intérieur, plutôt que quelques vagues allers retour rapides de petits sexes Asiatiques dont elle disait avoir eu l’expérience malheureuse, considérant que ces derniers relevaient davantage de gadgets qu’autre chose.

Vincent s’était maintenant attaqué à la face nord de l’Everest, facilement conquérable, ce soir là.
Il soulevait de ses mains la poitrine maintenant dénudée de
Justine, approchant les mamelons de sa bouche, dont il enserrait parfois les extrémités du bout des lèvres en les pinçant légèrement.

Je connaissais bien la poitrine de ma femme et savais combien les bouts de ses seins étaient érectiles. Aussi était ce avec un réalisme saisissant que je ressentais dans ma bouche la fermeté de ces seins, le touché incomparable de ses mamelons durs sous mes lèvres.

Je relâcha un instant mon sexe, me sentant arriver à deux doigts d’une éjaculation que je ne souhaitais pas en cet instant, tant la scène devenait excitante.

Je vis Justine tourner la tête, se désintéressant de Vincent un instant.
Elle regardait Philippe, et malgré la distance, je lus sur son visage l’étonnement, plutôt la stupéfaction.

Je ne me trompais pas. Philippe avait effectivement un sexe d’une dimension impressionnante sous l’effet de l’érection.
Et le moins que l’on puisse dire est que
Justine lui faisait un effet incomparable.

Cette dernière était maintenant littéralement en arrêt devant l’entrejambe de Philippe. Elle restait ainsi, le regardant, tout en descendant d’elle même sa main entre ses cuisses.

Je la connaissais assez bien pour connaître l’attrait visuel que comportaient certaines scènes pour elle.

Justine était de ces rares Femmes qui étaient touchées par ce que j’appelle l’impact visuel, et elle était friande de certains films pornos dont elle assurait la sélection.

Elle préférait même parfois regarder tout en se touchant, longtemps, ne recherchant pas l’orgasme mais seulement la situation d’excitation, au terme de laquelle elle se jetait sur mon sexe, évitant les préliminaires pour s’empaler sans attendre, tout en serrant mon sexe de ses doigts.

Elle entraîna Vincent par la main, s’agenouillant devant Philippe, et resta un instant figée devant son sexe dressé qu’il avait relâché, le laissant debout sous le seul effet de l’érection.

Sa main n’avait pas quitté son entrejambe, et je la voyais bouger doucement son bras .

En cet instant, je me disais qu’elle mouillait intensément et je me délectais de cette vision tout en me demandant quand elle allait enserrer ce membre qui se faisait désirer devant elle .

J’admirais l’apparente impassibilité de Philippe qui semblait avoir compris une partie du jeu qui consistait à laisser Justine choisir de son évolution. Il n’était visiblement pas de ces hommes abjects à se jeter sur une femme au prétexte qu’elle est justement désirable, ces « MDF » désignés dans les clubs libertins comme « Morts de Faim », prêts à tout et ignorant tout autant les moindres bases de l’épicurisme.

Vincent l’observait, et savait qui était le Maître du jeu, la Maîtresse devrait-on dire.

Sa main s’activait… elle ferma les yeux… je craignais qu’elle ne décide de s’abandonner là… et d’aller au bout d’un orgasme que j’espérais pour un peu plus tard.

Alors elle s’approcha, laissant sa main gauche active, et se caressant activement, elle saisit le membre de Philippe.

Je vis la pression de sa main sur le sexe dressé, n’arrivant pas à l’entourer entièrement tant il était de dimension respectable sous l’effet de l’excitation.

Puis elle entrouvrit la bouche, sans le toucher, remuant lentement la tête, tout en bougeant sa main gauche dont je connaissais la caresse active pour avoir vu comment elle procédait lorsqu’elle appliquait ces pressions sur son clitoris, avant de s’en saisir entre ses doigts, le pressant tout en procédant par de lents, puis rapides va et vients, avant d’introduire son majeur, phalange par phalange.

Elle mettait son doigt lentement, mais le retirait vivement pour le réintroduire, puis alternait ce mouvement en faisant l’inverse l’instant d’après.

J’aimais quand elle se masturbait devant moi, et qu’elle recherchait cette sorte de contrôle de ses sens qui l’amenait parfois juste à la limite des premiers spasmes, sans les laisser la submerger.

Elle bougeait maintenant sa main droite sur le sexe de Philippe. très lentement d’abord, du bas vers le haut, et ses lèvres s’en rapprochait doucement..

Puis elle le prit.

Elle introduit le gland seulement, juste le bout, qui suffisait à lui emplir la bouche.

À l’idée de sa langue qui se faisait active, une vague de chaleur se saisit du bas de mon ventre, contrastant avec le frisson qui parcourut le haut de mes cuisses.

Je luttai un instant contre l’afflu de sensations qui me prenait le corps entier en voyant le sexe entrer dans sa bouche tandis qu’elle fermait les yeux en activant quelques allers-retours, alternant la pression de sa main tout en bougeant la tête.

Justine aimait, la dureté et la chaleur d’un sexe d’homme ressenti sous sa langue.

Je savais le plaisir qu’elle avait à parcourir de ses doigts la longueur de ce sexe, depuis le bas du gland sous ses lèvres jusqu’aux bourses, qu’elle pétrissait avec un mélange de douceur et de fermeté, en passant ses doigts par le bas, a leur base jouxtant l’entrejambe, puis les entourant d’un trait de ses ongles, sans presser d’abord, puis les prenant ensuite à pleine main, tout en assurant cette légère pression, et recommençant encore tout en assurant une incomparable caresse de ses lèvres, enroulant littéralement de sa langue le gland en mouvements rapides.

Vincent n’était pas inactif et lui caressait les fesses, parfois doucement, parfois moins. Ses mains circulaient sur le haut de ses cuisses, descendant d’abord par l’extérieur puis remontant entre elles, passant un doigt sur son clitoris et sans nul doute s’insérant en elle lorsque je lui voyais ce léger mouvement des reins

Justine s’arrêta assez brusquement.

Elle se leva et fit quelques pas, droite sur ses talons, et de sa démarche altière, elle se dirigea vers le canapé un peu plus loin.

Elle s’agenouilla sur un des coussins, tandis que Vincent et Philippe la suivirent.

Je devenais haletant sans m’en apercevoir vraiment.

L’idée de Justine qui allait se faire saillir, telle une jument en fièvre faisait tout mon corps s’emparer d’une sorte d’émoi difficilement descriptible.

Je sentais sous mes doigts mon sexe gonflé, me transmettant chaque battement de mon coeur par la pression de mes veines, qui me faisait penser que j’étais dans un état d’excitation incomparable avec ce que j’avais pu connaître auparavant.
Philippe la pénétra sans ambages.

Il plia un peu les jambes, mettant son sexe à hauteur de la vulve de Justine et donna un coup de rein.

Elle poussa un cri en s’enfonçant la tête dans le dossier du canapé.

Ils restèrent ainsi quelques secondes, Vincent lui embrassant la nuque tout en lui caressant les seins.

Puis je vis les reins de Justine s’animer.

D’abord de gauche à droite, recherchant un mouvement, une sensation de glissement que Philippe ne souhaitait visiblement pas encore lui donner en cet instant.

Il plaqua ses mains sur le haut des fesses de Justine, les immobilisant, interrompant ses mouvements, la faisant lutter de la force de ses reins, qui réclamaient ce sexe impressionnant par sa taille.

Elle était pénétrée profondément, jusqu’à la garde. Elle avait le membre de Philippe entièrement introduit en elle et devait en ressentir la dureté autant que la chaleur, tandis que Philippe, en expert claqua sa main droite sur sa fesse, faisant Justine gémir.

Elle émit ce râle demandeur, émettant un son rauque qui ne s’arrêtait pas.

J’entendis trois fois la main de Philippe claquer sur ses fesses, sans un mouvement de son sexe qui pénétrait Justine de toute sa longueur, voyant cette dernière forcer un mouvement des reins auquel la poigne de Philippe s’opposait;

Puis il enleva ses mains et les plaça autour de sa taille, l’éloignant un peu et retirant son sexe centimètre par centimètre et lentement.

Justine s’agitait, le corps sans nul doute en feu à ce moment. Sa croupe avait un mouvement circulaire dont il n’était pas sûr qu’elle contrôlait l’ampleur.

Elle fronçait les sourcils et haletait, la bouche ouverte, tandis que Vincent lui caressait simplement le dos, faisant sa main glisser depuis le haut de sa colonne vertébrale jusqu’à son anus, puis descendant encore, mouilla son doigt de la cyprine qui maintenant coulait du haut de ses cuisses.

À ce moment Philippe avait retiré presque toute la longueur de son sexe, ne laissant que le gland, à l’entrée du vagin.

Je vis alors Vincent remonter son doigt plein de mouille jusqu’à l’anus de Justine, caressant la rosette quelques instant, puis le faisant à peine pénétrer, provoquant de la part de Justine des saccades du corps et des petits cris.

Les deux hommes échangèrent un court regard, puis en même temps que Philippe engagea son membre, Vincent introduit son doigt, d’abord doucement, puis n’arrêta plus un mouvement de va et vient, rythmé maintenant par les allers -- retours de Philippe qui se faisaient à la fois puissants et réguliers.

La cadence n’était pas la même, le sexe de Philippe étant plus rapide que Vincent.

la saillie avait lieu sous son regard.

J’avais vue sur le visage de Justine, qui, les mains crispées, avait empoigné le dossier du canapé et ne gémissait plus.

Elle avait enchaîné une série de « oui, oui, oui » tout en repoussant son corps en arrière de plus en plus fort au rythme des pénétrations de Philippe et de Vincent dont la main droite lui pinçaient légèrement les mamelons.

L’intensité de mon excitation à ce moment était sans bornes et je sentais la montée du sperme s’imposer lorsque j’entendis Justine s’étendre d’un « Ahhhhh » qui traduisait son orgasme atteint tandis qu’elle mordait le tissu, les mâchoires crispées, le corps cambré, immobilisé, et contrastant avec les mouvement de Philippe.

Il ne s’arrêtait pas, son sexe la pilonnait littéralement de la puissance de ses mouvements, et c’est en regardant ce membre pénétrer le sexe ruisselant de Justine en cadence régulière, depuis le gland jusqu’à la garde que je ne pus retenir mon éjaculation.

Ce fut fort et comparable en rien avec ce que j’avais pu connaître.

Je voyais le corps de Justine livré aux mains forte de Philippe qui finit par se retirer, puis, se saisissant de son sexe, l’appliqua sur le haut des reins de Justine au moment ou apparurent plusieurs jets de sperme.

Il s’agenouilla, inclinant sa tête et tentant visiblement lui même de récupérer

Justine pour sa part s’affala sur le flanc, les bras de Vincent la recueillant.

Je me sentais dans un état véritablement comateux, réalisant curieusement que je venais de voir sous mes yeux se réaliser un fantasme à peine encore conscient, qui depuis plusieurs jours s’était déssiné en filigrane en mon imaginaire érotique

Cet évènement donnait à ma relation avec ma Femme une dimension nouvelle, repoussant encore les limites de ce que peuvent ressentir nos corps animés de sens dont les orientations sont souvent dictées par notre inconscient.

Ryan.

Ce texte  a été commencé le lundi 7 avril 08

et a été terminé ce jeudi 17 avril 2008

à 20:06:52, heure Guadeloupe. (Gmt-4)

Signature de Ryan

 

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