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Il faisait, une chaleur torride, en ce mois de juillet. Quelle idée avait eu son Directeur de l’envoyer faire ce stage, aussi loin, de chez elle ? VALERIE enrageait, en préparant sa valise. Elle était obligée de quitter son merveilleux amant et de prendre le train le dimanche en fin d’après midi, pour arriver à temps.

Elle était restée préoccupée, en imaginant combien le temps allait lui paraître long, loin des bras de ce garçon. Pour la première fois, contrariée, elle était demeurée sur sa faim, lui de son coté, ayant une compétition. Ils avaient eu juste le temps de se dire au revoir.

Elle était arrivée, à Paris, maudissant le poids de sa valise. Pourquoi avait elle pris tant de vêtements, alors qu’elle n’avait besoin, en fait, que de quelques vêtements légers, en raison du beau temps. Enfin, elle était arrivée sur le quai. Un chef de gare des plus charmants lui avait indiqué le wagon, qu’elle avait fait réserver.

D’aller nager, chaque midi, lui avait apporté une jolie carnation. Elle était merveilleusement bronzée et resplendissait, appétissante, dans sa robe blanche, aux plis fluides, qui dansaient à chacun de ses pas. De nombreux regards sur elle se posaient avec admiration.

Rapidement, elle s’était installée, calant sa valise à l’emplacement, qui lui était réservé. Inutile de s’encombrer. Elle observait, d’un oeil curieux, ses doigts de pieds, dont les ongles nacrés, tranchaient sur ses jambes bronzées.

Elle décida de se reposer, fermant les yeux, se laissant bercer par le glissement des rails. Comment de temps dormit-elle ? Elle jeta un regard curieux à sa montre. Une demi heure venait de s’écouler et pourtant elle aurait juré avoir dormi des heures ! Rien de telle qu’une petite sieste pour se reposer et récupérer !

Elle jeta, autour d’elle, un regard intéressé. Le wagon s’était rempli durant son sommeil. Oh très peu ! Juste quelques garçons, assis un plus loin, sur sa gauche et qui ne cessaient de l’observer, à la dérobée. Quatre d’entre eux jouaient aux cartes en gesticulant fort pour se faire remarquer, espérant attirer son attention. Cette attitude l’avait toujours énervée. Elle avait une préférence pour les gens discrets. Elle prit un livre et commença à se plonger dedans.

De temps à autre, elle relevait la tête, observant les garçons. Un autre homme l’observait, avidement. Elle avait relevé la tête, si rapidement, qu’il n’avait pas eu le temps de tourner la tête. Elle sourit, amusée, en le voyant, brusquement, gêné. Elle rabaissa la tête mais sentait le regard de l’homme qui la dévorait. Que regardait-il d’elle ? Ses longs cheveux croulant sur ses épaules ? sa poitrine ? ses belles jambes qu’elle aimait croiser et décroiser ? Il aurait fallu lui demander pour qu’il lui dise.

Elle décida de se lever et d’aller aux toilettes, se penchant pour reposer son livre, puis rejetant la tête en arrière, lui donnant l’air d’une pouliche rétive. L’image fut si frappante qu’elle demeura longtemps imprimée dans la rétine de l’homme. Cette fille était d’une sensualité troublante. Mais comment s’en approcher ? Quels prétextes allait-il trouver pour oser l’approcher ?

Il fouilla dans son sac, puis retint un sourire. Aucune fille ne résistait à un grand verre de coca cola bien frais ! Il sortit deux verres, prit sa bouteille puis vint dans sa direction, malgré les quolibets des garçons, qui l’observaient, jalousement. Il se racla la gorge avant de lui proposer :

- Puis-je vous proposer un verre bien frais?

- Oh ! merci ! répondit-elle, alléchée, la gorge sèche

Il remplit, d’un geste précis, leurs verres, puis d’un sourire complice, trinqua, plongeant son regard au fond d’elle. Elle se sentit, soudain, comme prise au piège. Il avait des yeux magnifiques, qui semblaient parler pour lui. Assis, face à elle, il la fixait, intensément, laissant son regard la déshabiller, voluptueusement.

Il l’avait vu arriver, observant la cambrure de ses reins, quand elle avait levé les bras, pour caler ses bagages, en hauteur. Puis ses yeux avaient chercher la ligne fine de ses chevilles, notant au passage le galbe parfait de ses jambes puis le début révélateur de ses cuisses aguichantes. L’arrondi de ses fesses était pour lui tout un charmant programme dont il se repaissait. C’est la raison pour laquelle il avait décidé d’aborder cette inconnue qui lui plaisait.

Combien de temps restèrent-ils, face à face, à s’observer, laissant leur regard s’attarder comme une promesse, sur leurs lèvres gonflées d’attente. Ils se fixaient, en silence, mais leurs regards troublés dévoilaient leurs pensées agitées.

Il avait un visage attirant et son regard insistant sur ses lèvres puis glissant sur ses épaules dénudées, ne cessait de la troubler. Elle sentait au fond de son ventre une chaleur qui grandissait. Elle savait que cet homme lui plaisait, l’attirait, qu’elle le désirait. Elle avait beau réfléchir, aucune idée pourtant ne lui venait. Comment l’approcher ? Allait-elle le quitter sans qu’il ne se passe rien ? Un soupir déçu sortit de ses lèvres, si profondément, qu’il en comprit immédiatement, le message.

Il sortit deux journaux de son sac de voyage, lui en offrit un, en clignant de l’oeil, d’un air complice, puis s’installa, à coté d’elle. Elle sentit son cœur se mettre à tambouriner. Elle commença pourtant la lecture d’une page, d’un air intéressé, en le dépliant, sur ses cuisses. Il se passait, à l’insu des gens, quelque chose d’infiniment agréable, sous le journal ouvert, qu’elle lisait.

Sa main s’était glissée, caressant son genou comme pour l’apprivoiser. Un premier frisson d’excitation l’avait alors traversé, en découvrant qu’elle acceptait son geste. Il s’enhardit puis doucement, fit remonter le bas de sa robe légère, mettant à nue, ses cuisses bronzées. Il la sentit, à nouveau, frémir comme une gazelle, prête à s’enfuir.

Il tourna la tête vers elle, la fixant du regard. Tendue, émue, elle se laissait caresser, savourant la douceur de ces doigts sur sa peau frémissante. Il remonta, à nouveau, l’invitant à ouvrir ses cuisses. Elle eut un regard d’affolement, qu’il calma, immédiatement, en se penchant à son oreille, lui indiquant que personne ne les regardait. Elle se détendit, aussitôt puis le laissa faire. Ses doigts commencèrent à s’infiltrer entre la douceur de ses cuisses écartées. Il y régnait une chaleur surprenante. Il écarta doucement, son slip, qu’il devinait léger. Son public était doux, velouté, épilé, laissant une fine raie de poils doux, au milieu. Il resta, figé de stupéfaction, en le découvrant. Cette femme avait pourtant l’air d’un ange, en arrivant. Qui aurait pu imaginer qu’elle s’occupait de son sexe avec une telle attention ?

Troublé, à son tour, il se mit à déglutir. Il commença à lui caresser les lèvres, doucement. Très vite, il comprit qu’elle commençait à mouiller. Son doigt se fit plus curieux, glissant lentement entre ses lèvres. Elle retint, à grand peine, un gémissement d’excitation qui le rendit plus aventureux. La chair était brûlante, toute mouillée de son miel. Il eut envie immédiatement, de la goûter.

Il retira son doigt, en la fixant, puis remontant sa main, porta son doigt à sa bouche, en le suçant, goulûment. Elle était sucrée, légèrement salée en même temps. Son regard qui ne l’avait pas lâché se mit à ciller. Il replonge sa main, sous le journal grand ouvert, riant sous cape, de ce qu’il faisait, à l’insu des passagers du wagon.

Elle ferma les yeux, penchant la tête sur son siège, comme si elle recherchait le sommeil. Les jambes bien écartées, elle s’offrait à sa main aventurière. Les doigts se mirent à la peloter, la caresser, la griffer, légèrement, éveillant mille sensations. Les lèvres sous l’excitation s’étaient mises à gonfler. Son miel à couler. Il savait qu’elle aimait ce qu’il était en train de lui faire. Il voyait sa poitrine, sous sa robe légère, se soulever, comme si elle était essoufflée.

Il glissa, enfin, son doigt au fond d’elle et eut l’impression d’être happé. Les cuisses bien ouvertes, elle s’offrait, littéralement, à ses caresses, en les savourant, voluptueusement. Il glissa son doigt, allant au plus profond d’elle, puis revient, la laissant, une seconde, en attente. D’un mouvement du bassin, elle lui fit comprendre de continuer. Son plaisir montait dangereusement. Affamée de plaisir, elle devenait impatiente !

Il eut un sourire…Elle était, terriblement, excitante, si chaude, qu’il aurait pu la prendre, immédiatement et la baiser, les mains appuyées, sur la vitre du wagon, en la retournant. Cette pensée l’électrisa. Il sentit son sexe engorgé, cogner, douloureusement, dans son pantalon et éprouva, l’envie furieuse d’une fellation. Il savait que c’était impossible mais l’envie le taraudait, durcissant son sexe dressé, comme prêt à la posséder.

Un garçon le fixait, les yeux étonnés, ne bougeant plus. Voyait il ce qu’il faisait ? Cette pensée l’électrisa et il se mit à la branler, doucement, puis, de plus en plus vite, sentant son désir monter, vertigineusement. Elle se cambra, totalement bandante, faisant glisser le journal au sol, montrant sa main glissée sous le slip, qui continua de s’activer. Qu’importe qu’on les regarde! C’était si excitant de donner du plaisir à cette fille, en public, maintenant.

Elle se mordit les lèvres, émit quelques gémissements puis parut trembler, intérieurement, le corps agité de spasmes, délicieux. Il sentait contre son doigt, sa chair qui l’aspirait, s’en gorgeait, comme s’il s’agissait d’un sexe. Il perçut, autour de lui, un léger mouvement auquel il ne prêta pas attention, tant il décryptait, sur son visage, les ravages de sa jouissance…

Quand elle ouvrit les yeux, elle resta coite de surprise. Le contrôleur, debout devant eux, attendait, les observant, l’air stupéfait! Ils éclatèrent de rire, en même temps puis redescendant sa robe légère sur ses cuisses, chercha dans son sac, son billet, avant de lui tendre, une légère rougeur sur son visage malicieux.

L’homme poinçonna leurs billets, leur adressant un clin d’oeil de connivence, avant de s’éloigner. Ah Jeunesse !!! Bon sang, quelle chance ce garçon avait !!!! Ce n’était pas à lui que cela arriverait !

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